Tw : Homophobie - Famille toxique...
Tout partait bien pour Howl. Une famille plutôt aisée, des parents aimants et une belle vie dans la petite ville de Whitebridge. Pourtant, plus le temps passait et plus le monde devenait une sombre mascarade.
Gamin tranquille a la gueule d’ange, il n'a jamais fais de vague, toujours adorable avec tout le monde. Ses multiples talents pour la musique, le dessin et l’acting auraient pu faire la fierté de ses parents, mais ce ne fut pas le cas. Howl avait un problème, il galérait à lire et encore plus à écrire. Les lettres dansaient devant ses yeux comme des ballerines sur le parquet de l’opéra de Paris. Il lui fallait trop de temps pour lire un simple texte et encore plus s'il fallait qu’il le comprenne.
Ce fut la première déception de ses parents, eux qui lui réservaient de grands projets dans la société du père.
La second déception fut l’homosexualité du jeune homme. Le découvrant très tôt, Howl ne trouva pas l’utilité de le cacher et à son adolescence, ne se priva pas pour faire des folies de son corps. Mais à chaque repas de famille, Howl avait le droit a “Tu ne trouve quand une jolie fille pour nous faire des petits enfants”. Ou le fameux “C’est qu’une phase”, phase qui durait depuis maintenant plus de la moitié de sa vie.
Heureusement, il avait ses amis sur qui compter, sa petite troupe de théâtre qu’il traînait depuis le lycée. À la fin de celui-ci, Howl trouva un vieil hangar abandonné, l’acheta avec ses (grosses) économies et s’y installa, faisant de ce lieu son habitation et le QG de la troupe, mais aussi le territoire de Calcifer, un chat roux au caractère brûlant.
Pour arrondir les fins de mois, il garde des enfants. Chose qu’il aime faire et s’il n’avait pas été dans l’incapacité de se reproduire génétiquement, il aurait sans doute eu des enfants. Mais la vie en avait décidé autrement, alors il s’occupait de ceux des autres.
Il va de temps en temps voir ses parents, surtout pendant les repas ou il y avait des invitées, pour faire bonne figure et montrer au monde leur famille parfaite. Howl se faisait un plaisir d'y mettre l’ambiance, rendant ses parents totalement rouge de honte.