Théo Andrzej - Le loup dans la bergerie
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Triggers Warning : Drogue, violence armée
Date d'inscription : 17/03/2023
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Histoire
Tw : Drogue, décès
"Tu es gentil, avec moi. Tu es un petit garçon bien gentil et tu m'as jamais abandonné. Moi non plus, je t'ai jamais abandonné. Je t'abandonnerais jamais non plus. J'y gagnerais rien.
Dans ta chambre, on peut parler de tout. Tout petit déjà, tu as pris l'habitude de me confier tes angoisses. Elles ont de drôles de formes, de drôles de couleurs aussi.
Enfin tout petit, je crois que tu avais 13 ans, et moi je venais d'arriver dans la maisonnée. Tu me parlais sans cesse de ton grand frère. Qu'est-ce que tu l'aimes. Le sait-il seulement ? Ca serait bien que tu lui dise un jour à quel point il est important pour toi. D'ailleurs, tu ne sors jamais sans une photo de lui, et tu veille à en avoir une le plus récent possible, sur ton téléphone ou dans ton portefeuille.
Pourquoi l'aimes-tu autant ? Il n'a rien fait pour toi selon tes mots. Même, il n'a pas l'air de se rendre compte qu'il est grand frère. Mais pour toi, c'est parce qu'il a d'autres problèmes, alors tu ne lui en veut pas, et il a trop la classe, pour reprendre tes mots. Vrai qu'il a une bonne odeur. Il n'est pas quelqu'un de méchant ça se sent bien.
Petit tu n'as pas vraiment de problème, à part que tu prends déjà les gens de haut et ça ne plaît pas. Tu es de Whitebrigde après tout, tu as de l'argent, une mère avec une profession honorable, de laquelle tu tiens pas mal du physique, même si tu as le visage carré de ton père. Ta soeur marche dans les traces de votre mère et ton frère est un mouton noir. Il ne veut pas rester dans le moule conçu par vos parents. Tu l'aimes encore plus pour ça. Côté rebelle.
Tu t'en inspire, sans doute pas pour le mieux, sans doute pas de la manière dont il faudrait. Doucement quand tu rentre de l'école maintenant que tu as 15 ans, tu es ailleurs, tu as grise mine. Tes parents ne se posent pas de question, après tout, tu es leur digne fils et tu dois savoir régler tes soucis toi-même. Ta soeur s'inquiète un peu plus, mais elle n'a le temps de rien.
Dimitri, ton dieu vivant, n'est pas vraiment là.
Tu me raconte que tu as des potes à l'école avec qui tu t'amuse bien. Ils t'ont fait essayer la cigarette et tu aimes ça. Sais-tu qu'une cigarette n'a pas cette odeur là ? Tu pue mon ami, vraiment. J'aimerais que tu me comprenne parfois, mais je ne peux qu'être là et t'écouter. Tu test d'autres choses avec eux, des choses pas vraiment de ton âge. Des bagarres où tu t'en sors toujours plutôt pas trop mal. Seuls quelques bleus sous tes vêtements témoignent de ces échanges violents. Et tes mots ne sont pas en reste. Tu me dis que tu aimes ça, rabaisser les autres avec tes mots. Ca te donne l'impression d'être supérieur, de ne rien devoir à personne. Ca te donne la sensation d'être important.
A tes 17 ans on est partit se balader toi et moi. Il pleuvait mais ça ne nous dérangeait pas. Je sais que tu traînais souvent à Red Hawk. Tes potes étaient de là bas. C'est d'ailleurs eux qu'on allait voir. D'abord, ils ont pas été très contents que tu m'amènes, mais ensuite, ils ont pensé que j'allais peut-être pouvoir être utile.
Je n'étais pas très rassuré, pour toi surtout. On est tous montés dans des vans noirs en direction de Middletown, sur la route entre Boston et New York. Tu as été plusieurs jours absent de l'école mais d'autres potes vous ont couverts et tes parents n'ont jamais rien su, heureusement.
La soirée était bizarre, y'avait beaucoup trop de monde. Et pourquoi on marchait dans les rues comme ça tous collés les uns aux autres ? Ils allaient où ?
Des bruits de pétards, j'en ai horreur, mais tu m'as rassuré d'une main dans mon dos. C'est vrai, tu es là pour moi et je suis là pour toi.
Mais cette nuit là, tu as vue des gens étendus au sol, des gens inconscients mais d'autre, je le sentais, étaient morts. C'est quoi l'embrouille ? En plus, tout le monde se sautait dessus. On aurait dit un règlement de comptes, sauf que je vois pas pourquoi on est venu si loin, nos territoires ne coïncides pas du tout. Tu ne me l'a jamais expliqué, et toi, tu t'en es tiré avec plein d'hématomes et la lèvre fendue. Je voulais bien te défendre, mais c'est toi qui allait leur taper dessus sans raison. Je ne pouvais pas cautionner ça, tu comprends ?
Pourtant, tu semblais tellement t'amuser. Ce sourire presque carnassier sur ton visage quand tu plongeais dans le feu de l'action aurait pu me rendre heureux pour toi. Seulement c'est malsain. Je ne peux pas vouloir que tu fasses du mal aux autres et te fasse du mal par la même occasion. Je me doute que ce que tu ingères, autre que la nourriture, y est pour beaucoup. S'il te plaît, mon ami, sors ta tête de cette eau noire.
Quand vous êtes rentrés, ton explication c'est « une soirée qui un peu dégénérée avec tes potes ». Tu n'as pas eu d'autres questions. Après tout tu avais de bonnes notes à l'école. Tes parents pouvaient bien te laisser résoudre tes problèmes avec les poings du moment que tu ne finissais pas en prison. Ca aurait été la honte de leur vie.
Mais après cette excursion, tu as encore changé. Tu ne pouvais plus te passer de ces comprimés, et cette odeur d'herbes désagréables ne quittait plus tes vêtements. Où était donc passé mon ami ? Avais-tu définitivement sombré ?
Je ne me souviens plus comment c'est arrivé, mais tu as finis, avec moi, par te retrouver dans l'appartement de ton grand frère à hurler de tout ton souffle. Il avait grandit lui aussi, pas physiquement, quoi que vous êtes tous les deux grands, mais au fond de lui-même. Son odeur avait un peu changé aussi, moins douce. Pourtant, ce jour là, malgré vos échanges houleux, tu as enfin eu ce que tu voulais. Ton grand frère rien que pour toi. Il t'a aidé à te débarrasser de cette odeur qui ne te va pas, à te donner le courage de replonger dans ton rêve de voyager dans le ciel. Il a prit sur lui vis-à-vis de vos parents. Il a beaucoup fait malgré sa propre situation.
Vous avez pu vivre quelques temps ensemble pour ton plus grand plaisir. Lui semblait apprécié malgré ces jours difficiles du début du sevrage. J'étais inquiet pour toi, peut-être plus que ton propre frère. Quand il n'était pas là c'est moi qui veillait sur toi.
Malgré ce rêve et l'aide de ton frère tu n'as jamais apprit à voler. Et comme tu n'as jamais voulu le décevoir, tu as effectivement quitté la maison familiale pour faire comme si tu partais pour tes études. Tu n'es pas allé très loin. Squatte chez des potes à Boston où tu faisais tous les petits boulots disponibles pour gagner un peu d'argent pour nous nourrir. Tu n'as jamais demandé de l'aide, et l'argent que tes parents t'envoyaient pour tes études, tu le mettais de côté. J'ai jamais su pourquoi jusqu'à aujourd'hui.
Tu vis jusqu'à tes 20 ans comme ça, cette année là tu apprends le décès de ta mère mais tu te force à ne pas aller à ses funérailles alors que tu es déjà rentré. Ils pensent encore que tu es loin pour tes études, et ils le penseront longtemps. Tu ne veux pas les décevoir.
Tu as rencontré une femme, dans le même état que toi à peu près, avec la même chose a cacher que toi. Puisque vous avez les mêmes raison de cacher votre vraie vie à vos familles, tu lui propose le mariage et elle accepte. Vous ne partagez pas le même lit, jamais. Toi tu as plusieurs hommes différents qui viennent parfois te tenir compagnie, elle a toujours cette jolie jeune femme qui la regarde morte d'amour.
En revenant, tu as retrouvé tes amis, et tes mauvaises habitudes, enfin presque. Tu ne fumes que des cigarettes, pas des "herbes", et l'odeur est un peu plus supportable. Tu avais appris les sports de contact aussi. Tu adore ça. Ca fait de toi un homme grand et plutôt musclé bien que pas bodybuildé.
Tu retrouves tes anciens fournisseurs de drogues très rapidement pour leur demander de bosser pour eux en temps qu'homme de main. Heureusement que ta mère est morte, bien qu'elle doit se retourner dans sa tombe. Elle qui était la main de la justice, voir son fils être le bras armé de l'illégalité doit être un choc. Tu n'en parles à personne, pas même à ta femme.
Tu cache ton homosexualité, surtout à tes potes et collègue. Tu gagnes plutôt bien ta vie, et en dehors de ça tu fais quelques petits boulot à droite à gauche pour ne pas donner l'impression de sortir de l'argent de nul part.
L'argent de tes parents pour tes soit disant études, tu l'as utilisé pour acheter un chez-nous à ta femme, sa copine, et nous deux. Ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez nous. Bien sûr elles aident pour les factures et autres. Et puis, avec le peu de fois où tu es à la maison, je suis bien content qu'elles soient là.
Ha mon ami, tu le sais, ce sont mes derniers instants.
On a bien vécu toi et moi, et j'espère que tu ne seras pas triste trop longtemps de ma disparition. Là, dans le lit, je te regarde, épuisé par les années, mais heureux d'avoir eu la chance de vivre à tes côtés. Tu es tendre avec moi, ton sourire est un peu triste, mais ta main est chaude contre ma tête. Merci mon ami, et j'espère que tu trouveras un autre confident et l'amour."
Là, Théo observe son chien en pinçant ses lèvres pour retenir ses larmes. Le vétérinaire lui annonce rapidement que c'est la fin. Le garçon paie pour qu'ils s'occupent de lui et en sortant, il s'allume une cigarette. Il venait de perdre son meilleur ami. Même s'il s'agissait d'un chien, il avait partagé tellement de chose avec lui.
Et maintenant ?
Théo continuerait d'éviter son frère. Il n'irait jamais au Liquido, même si l'envie était forte parfois, et puis, même s'ils se croisaient, il ferait en sorte qu'il ne le regarde pas, qu'il ne se rende pas compte que son petit frère avait échoué.
Parmi ses "camarades" il s'est fait un petit surnom. Même s'il n'a jamais tué personne, quand ils faisaient des concours en tirant sur des bouteilles vides ou des cibles dans des stands d'entraînement, Théo finissait souvent le premier mais surtout, terminait toujours plus vite que tous les autres.
Il ne cherche pas à gravir les échelons dans le gang, même si dans le fond, arriver un jour à être le garde du corps attitré du boss lui plairait. Il veut juste vivre sa vie et lui retrouver un sens maintenant qu'il n'a plus personne autour de lui et qu'il ne peut pas revenir voir son frère.
Caractère
"Tu peux pas t'empêcher de regarder les autres de travers, comme s'ils ne représentaient rien à tes yeux. Ils sont insignifiants, tous. Il n'y a que quand tu poses tes yeux sur la photo de ton grand frère qu'un semblant de sourire est esquissé aux bords de tes lèvres beaucoup trop rouges, meurtries par tes dents. Même ta femme tu la regarde avec un certain dédain.
Par contre, tu es toujours chaleureux avec moi, j'ai même droit à quelques câlins. Faut dire que je t'ai jamais abandonné. Tu me le rends bien.
Tu es quelqu'un de fiable, quoi qu'ils en disent. Mais ils te connaissent pas. Ils te prennent pour un petit rigolo. Tu es pourtant bien sérieux, trop sérieux. Tu en as vue des choses, et tu m'en a confié. Tu n'es pas bavard, sauf avec moi.
Tu n'aimes pas les autres, enfin, c'est ce que tu veux faire croire. Tu déteste qu'on te touche sans raison, et ça te fait souvent agir par réflexe en une prise ferme d'auto défense.
Tu n'aimes pas la compétition, et tu n'aimes pas te prendre la tête. Pour toi, rien ne vaut la simplicité, et si ça veut dire abandonner ton partenaire de mission, c'est pas un soucis du moment que tu peux sauver ta peau, ou la mienne d'ailleurs.
Tu déborde de confiance, même si avec ton regard ce n'est pas ce qu'on voit en premier lieu. Quand tu m'as vue, la première fois, moi, contrairement à eux, j'ai tout de suite compris à quel point tu avais le cœur sur la main.
La vie t'a endurcit. Elle est belle ta carapace. J'espère que je ne serais pas ton seul confident."
Portrait chinois
Si j'étais un.e...
Andrzej Théo
ft Song Wei Long
- Origine FC:
- Chinois
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Triggers Warning : Infidélité.
Date d'inscription : 27/11/2022
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et la rebienvenue avec ce nouveau perso 
(et cette fiche déjà bien avancée !).
ps : dans origine fc, ce n'est pas le nom du FC mais bien ses origines
(et cette fiche déjà bien avancée !).ps : dans origine fc, ce n'est pas le nom du FC mais bien ses origines
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Ma bouille : 
Triggers Warning : Abandon parental, meurtre, décès, prison.
Date d'inscription : 17/09/2022
Messages : 3192
Rebienvenuuuuuuuuuue 
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Ma bouille :
Triggers Warning : Drogue, violence armée
Date d'inscription : 17/03/2023
Messages : 124
Oui non mais j'ai fait ça à 1h du mat aussi alors je suis pardonnée pour l'origine du fc XD
Mais y'a moyen que ça change parce que premier jet et comme je voulais pas oublié wala wala^^
Et MARCHI
Mais y'a moyen que ça change parce que premier jet et comme je voulais pas oublié wala wala^^
Et MARCHI
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Ma bouille : 
Triggers Warning : Deuil , abandon d'un parent, pauvreté et maltraitance.
Date d'inscription : 05/11/2022
Messages : 417
RE bienvenue par ici
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Tu as été validé
Bienvenue chez toi
Mais ohlala tout le long , je me demandais qui parlait de lui et la fin m'a fait un pincement au coeur. Tu veux me faire pleurer ?
Pour te détendre, tu pourras aussi trouver un
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