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Refus de secours - Ft Soledad #1

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Malkhazi Aleksidze&
 @Soledad Montserrat

Des millions d'heures seul dans le noir. Dieu merci j'ai enfin confiance en moi
Autant dire, qu’il était assez énervé sur les bords. Ce con ne l’avait clairement pas loupé et notre cher Mal avait vraiment mal pour le coup. Il en faut, en général pour qu’il souffre, il a connu tellement pire pendant quinze ans par ses parents puis ensuite en se formant au sein du gang, mais la cheville lancée. Il marche dessus, avec tellement de mal, qu’il se demande si ce n’est pas pété, ou s’il n’empire pas la chose actuellement. Idiot qu’il est, il est sûrement en train de faire pire que mieux. De toute manière, il avait cogné l’autre idiot, plutôt deux fois qu’une d’ailleurs, si on observe le sang de son poing droit dont les veines ressortent, car il a cogné un peu trop fort.

Entrant un peu trop vite, il manque de tomber dans le hall d’entrée, jurant alors dans sa langue maternelle, avant de tout simplement retirer son manteau, allant vers le salon pour se laisser tomber dans le divan dans un soupir de soulagement aussi long que sa…. Ne disons rien.

Il se redresse tout de même à contrecœur, venant retirer doucement la dr martens de son pied-droit, regardant alors attentivement, c'est gonflé, il le voit au travers de sa chaussette, c'est clairement moche, de ce qu’il constate actuellement. Puis en retirant.

« - Je vais aller le tuer ce sale fils de… »

Il râle bien, sa cheville allait sûrement être dans le plâtre. Il soupire.

« - Sol ? Besoin d’aide, gtkhovt. »

S’il te plaît dans sa langue maternelle, mais elle avait l’habitude à force avec lui.

Pando
II.Red Hawk
Soledad Montserrat
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refus de secours @Malkhazi Aleksidze et Soledad ; 05 mars 2023. Soledad profitait d'un jour de repos. Ces derniers temps, elle enchainait les heures supplémentaires et avait l'impression qu'elle passait sa vie à travailler, à nettoyer derrière des richous qui ne se prenaient pas pour de la merde. Mais en ce dimanche, elle n'avait rien de prévu et elle comptait bien se reposer. Elle avait hésité à passer au refuge, aider un peu. Mais, elle n'avait pas l'énergie nécessaire pour faire du bénévolat. Sa journée serait consacrée à elle-même. Elle aurait bien aimé faire une grasse matinée, mais Mafalda, qui était réglée comme une horloge, était déjà venue la réveiller pour sa balade matinale. Soledad se leva en grognant, comme à son habitude, tout en se disant que ce n'était pas si grave, elle pourrait se rendormir après. Et c'est ce qu'elle fit. À vrai dire, à part pour manger et aller aux toilettes, elle ne bougea pas beaucoup de son lit. Soledad n'était pas du genre pantouflarde, mais ça faisait du bien de ne rien faire.

Elle était encore dans son pieu, regardant des vidéos débiles sur TikTok. Elle ne l'avouerait jamais,
sa réputation étant en jeu, mais elle avait une passion pour les vidéos de gens testant du slime. Elle ne savait pas pourquoi, mais ce genre de contenu l'hypnotisait, trouvant cela étrangement satisfaisant. Mais, elle fut coupée dans sa contemplation lorsque la notification d'un message arriva. C'était son coloc, Mal, qui lui disait qu'il s'était cassé la tronche dans les escaliers. En la personne amicale et bienveillante qu'elle était... Soledad se moqua de lui. Pourtant, au vu de l'échange, ce dernier semblait vraiment s'être fait mal.

En tendant l'oreille, elle l'entendit arriver dans l'appartement et elle se leva pour rejoindre le salon. Elle grimaça en voyant Mal qui avait réellement l'air de douiller. Elle soupira avant d'aller dans la cuisine chercher des poches de glace. Elle revint à ses côtés, en posant une sur la cheville de Mal et l'autre sur ses phalanges. Elle avait bien remarqué que ces dernières étaient rouges. Elle savait que son coloc s'était vengé sur le voisin qui l'avait fait tomber, et même si elle pouvait comprendre sa réaction, elle trouvait cela un peu disproportionné. Enfin, elle ne dirait pas le fond de sa pensée, Mal faisait bien ce qu'il voulait. Elle se permit tout de même une réflexion "P'tain Mal... Si on a des emmerdes avec l'proprio par ta faute, j'te défonce l'autre cheville." Ils avaient déjà une sale réputation dans l'immeuble, elle n'aimerait pas que leur propriétaire ou la justice viennent mettre leur nez là dedans.

Elle soupira, essayant de regarder l'état du pied de son colocataire. Ce n'était vraiment pas beau à voir. Elle savait que Mal n'avait pas envie d'aller aux urgences, mais s'il ne faisait rien, ça allait empirer. Ce n'était pas le genre de blessure qui guérissait avec le temps et l'espoir. "Mal... Il faut aller à l'hosto là. Ou ton pied va tomber d'la gangrène." Oui, elle exagérait à peine...


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Malkhazi Aleksidze&
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Des millions d'heures seul dans le noir. Dieu merci j'ai enfin confiance en moi
Mais est-ce que Mal est un gros têtu ? Bien sûr ! Autant dire qu’il la regarde avec une moue un peu boudeuse, mais à la fois froide.

« - Au pire des cas, on me jettera dehors, c’est moi qui fait peur et qui cogne si on l’emmerde ! Pas vous ! Vous êtes des enfants sages à côté de moi ! »

Il fit doucement la moue, avant de tout simplement grimacer en sentant une douleur traversant toute sa cheville pour se lancer dans sa cheville et une seconde fois, qui lui arrache tout simplement un léger gémissement de douleur en serrant les dents. Est-ce que Mal suer actuellement à cause de la douleur ? Oui et pas qu’un peu. Il en vire alors son haut, finissant torse-nu. Aucunement pudique le gars, mais il avait trop chaud là.

« - Putain de merde. »

Il la regarde ensuite et vint alors tapoter doucement la joue de Sol, tout en venant alors ensuite reposer sa main. Celle qui était un peu éclatée à cause du coup donné. Il s’en foutait de sa main d’ailleurs, il n’avait pas spécialement, mal, c’était la cheville qui était affreuse.

« - Dit, n’abuse pas non plus. Je ne vais pas avoir la gangrène. »

Il roule des yeux et penche la tête en arrière, mettant son bras gauche sur ses yeux doucement. Il secoue la tête. Il a une sainte horreur des hôpitaux, il ne veut pas y aller. Clairement pas.

« - Allons dans une clinique clandestine à la place, j’aurais déjà plus confiance en ça qu’un hôpital. »

Il soupire alors, puis, la regarde, il sourit, avant de grimacer encore. Il se fait de l’air avec sa main, sa cheville continuant de clairement devenir un arc-en-ciel et un ballon de baudruche.

« - Dit, tu as augmenté le chauffage dernièrement ? »

Pando
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refus de secours @Malkhazi Aleksidze et Soledad ; 05 mars 2023. Parfois, Soledad avait l'impression d'être entourée de bras cassés... Enfin, pour le coup, ça serait plutôt un pied cassé. Mais, dans son entourage, il y avait toujours des problèmes, des embrouilles et elle commençait à se dire qu'elle portait peut-être le mauvais œil à ses proches. Ou alors, elle était simplement pessimiste et elle ne voyait que le négatif dans la vie. En regardant Mal, avec toute l'amitié qu'elle lui portait, elle se dit tout de même qu'il n'était pas doué. Selon la version de Mal, c'était le voisin qui l'avait poussé, mais elle savait aussi qu'il avait tendance à exagérer les choses. Mais bon, elle allait quand même en son sens, solidarité oblige. "T'sais, j'pense que s'il y'a une emmerde, le proprio il s'en tape et nous jerte tous... Et puis j'dirais pas qu'je suis une enfant sage. J'cache peut-être des trucs." Un sourire malicieux s'afficha sur son visage. En réalité, à part se prendre la tête avec les voisins, Soledad ne faisait pas trop de vagues.  Elle ne voulait pas qu'on vienne la faire chier, donc elle faisait sa vie, dans son coin, se montrant le plus associable possible.

En tout cas, Mal avait l'air vraiment mal à point et le voir ainsi fit grimacer la jeune Espagnole.  "En tout cas, tu rates jamais une occasion d'te mettre torse nu." Même si elle avait bien remarqué que son colocataire était en nage. Était-ce normal ça ? En tout cas, Soledad se montra très rassurante avec Mal, s'imaginant tout de suite le pire. "T'es pas médecin, on sait jamais..." Elle haussa les épaules, n'ajoutant rien de plus. Certes, il y avait peu de chance qu'il attrape la gangrène, mais blague mise à part, dans le fond, elle avait un peu de crainte. Elle cachait cela sous de l'humoir noir, mais elle s'inquiétait pour Mal et que ça s'aggrave.

Son colocataire semblait toujours refuser de se rendre aux urgences, préférant aller dans une clinique clandestine. La brune fit une grimace "Tu vas y aller pour ton iep et tu vas r'ssortir avec un rein en moins." Elle secoua la tête, montrant son désaccord. Elle pouvait comprendre sa réticence, mais s'il avait bien une chose sur laquelle il ne fallait pas être négligent, c'était la santé. Sa mère l'avait toujours répété. Pourtant, elle n'en faisait pas de même pour elle. La brune était très douée pour être dans le fais ce que je dis, pas ce que je fais.

A la question de Mal, Soledad fronça les sourcils. "Ça coûte la peau du cul l'chauffage. Tu sais bien que j'le mets jamais." Elle préférait mettre trente cinq pull sur le dos plutôt que d'allumer le chauffage. Il n'y avait pas de petites économies. Par contre, cette question ne faisait qu'augmenter son inquiétide. Elle posa sa main sur le front de Mal, avant de la retirer; "Putain ! Mais t'es brûlant !" Elle récupéra le tee shirt que son colocataire avait enlevé pour le lui jeter à la figure. "Rhabille-toi, j't'emmène à l'hosto et t'as pas l'droit dire non."


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