Mille degrés dans la soirée, personne peut me stopper. » Sacha #1

Mille degrés dans la soirée, personne peut me stopper. ?  et Soledad ; jeudi 03 novembre. Ce n'était pas une nouvelle choquante, Soledad était une personne aigrie par la vie, toujours à faire la tronche, jamais contente, trouvant tout le temps matière à critiquer. Il était assez rare de voir un sourire sur son visage, la plupart du temps, c'était quand elle était entourée d'amis. Et comme tout le monde, elle voulait du bonheur dans sa vie, alors elle ne refusait jamais quand on lui proposait de sortir. Cela l'aidait à se vider la tête, et surtout, elle ne pensait plus à la complexité de ce monde. Elle noyait juste ses idées noires dans l'alcool et la musique.

En parlant d'alcool, ce dernier avait pour effet de changer la brune du tout au tout. Sa resting bitch face affichait dorénavant un large sourire. Elle se sentait mieux, bien plus heureuse et euphorique. Et les verres continuaient à s'enchainer, mais elle ne faisait plus attention maintenant. Elle voulait juste profiter du moment présent et ressentir ce moment d'euphorie.

Après avoir passé un bon moment sur la piste de danse, après avoir repoussé des garçons qui voulaient se coller à elle, elle décida de se rendre au bar, afin de pouvoir s'hydrater. "P'tain. Les hommes ont vraiment du mal à capter qu'on vient pas là pour s'faire pécho..." souffla-t-elle en s'asseyant à côté de son amie. Elle passa un bras autour de ses épaules, tout en l'enlaçant. "J'vais repartir avec toi, ça s'ra mieux." dit-elle, tout en rigolant. Pourtant, lorsqu'elle lui jeta finalement un coup d'œil, elle se rendit compte que ce n'était pas la bouille à laquelle elle s'attendait. A la place, se trouvait une inconnue totale qui la regardait complétement paumée.

"Mierda." Soledad se frappa au front avec le plat de sa main. Était-elle si bourrée que ça pour que ses yeux fassent de la merde. Comment avait-elle pu autant confondre cette jolie blonde avec son amie. "Désolée, j'crois qu'j'ai trop bu." Pourtant, alors qu'elle pouvait se calmer sur la boisson, l'espagnole fit un signe au serveur pour commander un nouveau sex on the beach. Et alors que d'habitude, elle évitait de se sociabiliser, ce soir, elle était d'humeur à faire la discussion. "Ça va toi ? Tu t'fais pas trop emmerder ?" Elle prit le verre qui venait d'être posé devant elle, avant d'en prendre une gorgée. "J'te jure que si j'entends encore une fois qu'mon père est un voleur, j'fais un meurtre." Elle leva les yeux au ciel avant de rire. Cette phrase de drague lui donnait de l'urticaire à force.

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hrp : ce rp libre avait été écrit à la base pour un rp avec quelqu'un qui a été supprimé. N'ayant pas de réponses, je le passe en rp libre Il convient mieux à un personnage féminin. Si ton perso est masculin et que tu veux le prendre, dis le moi avant, car je modifierais des petits trucs au vu de la personnalité de Soledad.

Je te rejoins

Mille degrés dans la soirée, personne peut me stopper. ?  et Soledad ; jeudi 03 novembre. Putain. La honte. Soledad passa une main sur son front avant de pouffer. Heureusement, qu'elle était légèrement alcoolisée et qu'elle le prenait avec humour, sinon elle se serait sentie très mal, aurait voulu se cacher dans un trou de souris et ce serait traité de tous les noms. La jeune femme qu'elle avait abordé par erreur semblait plutôt sympathique, et elle était mignonne. Soledad se sentit rassurée en voyant qu'un sourire s'affichait sur son visage, et surtout qu'elle ne l'avait pas offusquée et fait peur. Elle continua même la conversation. Soledad était un peu moins gênée. "P'tain. Quand les mecs comprendront qu'on s'habille pour nous et pas pour eux, les poules auront des dents." dit l'Espagnole en levant les yeux au ciel. Ce n'était pourtant pas compliqué à se mettre ça dans le crâne. Mais non, une bonne partie des hommes pensaient que si une fille mettait une jupe courte, cela était forcément une invitation à baiser. Pourtant, elles avaient beau le clamer de partout que ce n'était pas le cas, cela ne semblait pas vouloir s'inscrire dans leurs cervelles de moineau.

"Ah ouais, pas mal celle du chocolat, j'l'avais jamais entendu celle là." Ce qui n'était peut-être pas plus mal finalement. "Mais t'inquiète, ils renouvellent leur stock et s'adaptent avec l'temps. J'ai eu l'droit à négatif au Covid mais positif à ton charme." Elle fit une grimace, plissant du nez et faisant mine de vomir à cette phrase. Parfois, elle se disait que si les hommes mettaient étant de temps à soigner leurs problèmes d'égo qu'à trouver des disquettes minables, il y aurait peut-être bien moins d'emmerdes sur cette planète.

"Moi c'est Soledad." dit la brune, trinquant avec la jeune femme, son verre venant d'être servi. "Toi aussi t'es venue passer une soirée entre filles ?"

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" Je suis moins optimiste que toi, je crois qu'on est plus proche d'avoir des poules avec des dents que des hommes qui comprennent qu'on ne s'habillent pas pour eux !" Sacha savait qu'en disant ça, elle était de mauvaise fois. Enfin, pas totalement. Elle le pensait vraiment mais elle voyait aussi quelques changements et elle savait que certains n'était pas comme ça, Ziggy et Louiss en tête.

La brune ouvrit des yeux ronds lorsque la jeune femme évoqua l'adaptation à la période. Elle comprenait encore mieux pourquoi elle fuyait les lieux avec des hommes alcoolisées qui savaient encore moins bien se tenir que des hommes sobres. Décidément, passer des soirées à repousser des mecs qui draguent n'était pas pour elle. Elle préférait de loin ses soirées avec un livre. "Eh bah ! Tu me donne là tout un attirail d'argument pour éviter de me laisser réembarquée dans une soirée comme celle-ci !" avant d'ajouter "Enchantée Soledad !".

Soledad, puisque c'était son nom lui demanda alors la raison de sa présence, supposant à juste titre une soirée entre fille. "Bien vus ! Mes amies m'ont trainé ici pour disparaitre dès que j'ai parlé d'aller boire un verre. Tu parles d'amies ! Des lâcheuses oui !" Bien évidemment, la jeune femme n'en pensait pas un mot ou disons... Juste la moitié. Aussi, elle avait d'avantage dit ces mots sur le ton de la plaisanterie. "Toi aussi tu t'es fais lâchée par tes amies ?"

Mille degrés dans la soirée, personne peut me stopper. @Sacha Thompson et Soledad ; jeudi 03 novembre. Moins optimiste qu'elle ? Ça existait ? Il y avait réellement une personne sur cette terre qui était moins optimiste que Soledad ? La brune jeta à l'autre un regard étonné. La belle Espagnole était une râleuse professionnelle, qui voyait toujours le verre à moitié vide, voir complétement vide... Brisé même. En même temps, la vie ne lui avait laissé que peu de répit. Il n'y avait que depuis peu de temps qu'elle arrivait à se poser un peu... Enfin, cela dépendant des jours. Mais tout ce qu'elle savait, c'est qu'à chaque fois qu'elle se levait le matin, elle poussait un long soupir. "Si les dents commencent à avoir des poules, ça serait la fin du monde." En général, Soledad n'était pas une grande fan des volatiles, par exemple, elle avait en phobie des goélands. Les poules, elle les appréciait, mais de loin... Très loin. Alors, s'imaginer une poule avec des dents... Brrr, elle en eut un petit frisson.

En tout cas, l'une et l'autre semblaient être habituée à se faire draguer par de gros lourdingues. C'était un petit peu triste...  "Et j'en ai encore plein d'autre en réserve..." Oui, une vraie collection. Comment les hommes pensaient que ce genre d'accroche marche encore ?  "Mais ce n'est pas ça qui va m'empêcher de sortir." Si elle restait chez elle pour éviter de se faire draguer par la gent masculine, elle ne mettrait plus un pied en dehors de chez elle. Et puis, elle aimait trop faire la fête. Alors, elle n'allait pas s'en empêcher à cause des hommes...

Tout comme elle, la dénommée Sacha était venue pour passer une soirée entre filles. Apparement, elle s'était fait lâcher. Oui, ça arrivait souvent ce genre de choses.  "Pour être honnête, je suis dans la team lâcheuse. Ou on l'est peut-être un peu toute. Je dansais, je suis venue boire un verre, je ne sais pas du tout où sont mes amies." dit-elle avec un petit rire. Et c'était mieux de ne pas avoir de plans définis quand on sortait.

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