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Bloqué dans l'ascenseur ~ ft Eliott

III.Whitebridge
Ignis Vitalis
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Bloqué dans l'ascenseur


Ca avait été une bonne journée et un collègue d'Harry l'avait invité il y a plusieurs jours à sortir ce soir pour manger un morceau dans un bon endroit. Il ne s'était pas imaginer refuser parce qu'il avait bien besoin de s'aérer la tête en ce moment. Mais pour pouvoir sortir, il fallait quelqu'un pour s'occuper d'Astrid : elle ne tiendrait jamais éveillée aussi tard sans chouiner. Il avait d'abord penser à embaucher une nounou ponctuelle avant de préférer commencer par demander à Moon si ça ne le dérangeait pas. Il viendrait la récupérer pour la journée et se ferait pardonner envers elle en l'emmenant au boulot toute la semaine et envers lui en faisant n'importe quoi qu'il aurait besoin dans la mesure de ses moyens.

Vêtu d'une chemise par dessus laquelle il avait mis un pull et d'un jean simple, il dépose sa fille à son frère en les embrassant tous deux bien fort sur leurs joues et en faisant promettre à Astrid de rester sage avec son grand frère. Il n'avait pas oublier le doudou, quelques peluches, bref, un bon gros sac avec plein d'affaires pour la demoiselle.
Remerciant une énième fois ses enfants d'être compréhensifs avec lui, il sort en les laissant à contrecœur malgré tout. C'étaient ses bébés. Il n'aimait pas les laisser, l'un comme l'autre. Même si Moon était adulte.

Tournant la tête une fois aux pieds de l'immeuble pour regarder une dernière fois celui-ci, il reprend sa voiture et se met en route vers l'hôtel restaurant où il avait rendez-vous avec son ami qui en avait inviter d'autres sans le prévenir et qui eux séjournaient à l'hôtel dans une des dernières chambres.
Une bonne soirée malgré tout où ils rient, pour eux boivent un peu plus que de mesure. Harry resta à l'eau pour sa part pour ne pas rompre sa promesse avec lui-même.

Quand la fin de soirée touche à sa fin, ils avaient commencé le repas à l'ouverture du restaurant, il était tout de même déjà bien tard dans la nuit. Harry et son ami aidèrent à porter les encore inconnus pour l'entraîneur sportif jusqu'à leur chambre. Son ami décida de rester veiller un peu et Harry repartit seul vers l’ascenseur qu'il du attendre un peu parce qu'il venait du toit. Ha tiens, il y avait quelque chose sur le toit ? Montant, saluant la personne déjà présente, Harry appui de nouveau sur le rez-de-chaussée. Oui sauf que, au lieu de les amener à destination une secousse se fait ressentir après quelques secondes et plus d'électricité.
Arquant un sourcil, le père de famille inspire posément et tente d'appuyer de nouveau sur les boutons en vain, tout comme il tente celui de secours qui ne semble pas plus fonctionner que les autres.
Les voilà bien. Bon bah plus qu'à attendre les secours... enfin, si y'a quelqu'un qui puisse les sortir de là vue qu'ils sont... en pleine nuit... en plein week-end... bref. Harry sort son téléphone, mince, son réseau ne passe pas ici la poisse. « Dites-moi à tout hasard vous auriez du réseau vous ? » C'était une blague, on leur faisait une blague, c'était pas possible autrement. Comment sur Whitebridge était-il possible d'avoir un lieu sans couverture réseau ? Ou alors ils ont utilisé des matériaux étranges sur le toit qui font interférences ? Il n'en savait trop rien. Cette situation l'inquiète. Il doit pouvoir se reposer pour être en forme demain.

Son stress il le gère comme il le peut en serrant ses mains dans les poches de son pantalon. C'était quelque chose de communicatif et il ne le savait que trop bien. Pour le moment il tentait de garder la tête froide. Pour l'instant seulement. Ca ne faisait que quelques secondes, l'ascenseur pourrait tout à fait repartir tout seul sans soucis. Non ?
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Les semaines s’enchainaient et ne se ressemblaient pas, et son employeur avait récemment signé un plutôt beau contrat dans un ĥôtel restaurant pour un rooftop végétal. Le projet avait été confié à Eliott donc le travail satisfaisait généralement tout le monde, il avait cette inventivité et avait proposé rapidement un aménagement de l’espace qui avait plu au patron. Beaucoup de végétation malgré l’espace pour des réceptions, des plantes grimpantes, et surtout des plantes bioluminescentes ici et là, et tout un système uniquement basé sur le chargement solaire pour l’éclairage avec donc de petits panneaux à installer de manière discrète pour que tout se fonde bien. Il y avait passé des jours, mais enfin il y avait mis le point final. En théorie du moins.

Il avait été entendu qu’en remerciement de son travail il puisse passer une soirée dans une des chambres et puisse donc également y dîner. Il avait un appartement en soi, mais une des suites avec tout le confort luxueux il n’était pas contre et puis c’était une belle compensation pour le temps qu’il y avait consacré et l’efficacité dont il avait fait preuve alors il avait accepté bien volontiers. Ca lui donnerait l’occasion de venir voir l’effet en pleine nuit également, pour s’assurer que tout fonctionne et que le contrat soit officiellement terminé. Rendez vous avait été pris pour ce soir là, et il était plutôt heureux de voir le fruit de son oeuvre.

Un sac léger sur l’épaule il avait fait le trajet et avait laissé sa voiture non loin avec quelques outils du boulot dans le coffre au cas où il devait apporter de petits ajustements en direct. Ce qui était fait ne serait plus à faire après tout. Ca lui éviterait de revenir, et week end ou non il s’en moquait bien. Il avait pu dîner tranquillement, savourant ce repas qui tenait toutes ses promesses et avait ravi ses papilles qui découvraient encore certaines saveurs auxquelles il n’avait pas été habitué.

Repu et plutôt impatient d’aller rejoindre sa chambre pour s’y poser un peu il avait rejoint l’ascenceur pour rejoindre le roof top et voir ce qu’il en était, evidemment ravi de voir que tout était exactement comme il l’éspérait et prenant quelques photos pour montrer tout ça à son employeur. Mais pas de couac à regler, tout avait fonctionné et les bornes avaient emmagasiné assez de soleil pour commencer à éclairer efficacement. Il n’en doutait pas, ça plairait ! Satisfait, il avait rejoint l’ascenceur pour redescendre de quelques étages vers la suite qui lui avait attribué. Il avait soufflé un bonsoir poli, adossé contre une des parois de l’ascenceur qui les ramenait à bon port. Jusqu’à que tout s’immobilise du moins. Ses doigts frappaient déjà une barre de maintien sur le côté, nerveux dès qu’il se retrouvait dans un lieu fermé et encore plus quand celui ci était exigu comme un ascenseur. Lui qui voulait faire des efforts et arrêter de ne prendre que les escaliers par peur de l’enfermement… Ca lui apprendrait!

Il s’était avancé pour presser nerveusement encore et encore le bouton d’urgence de ce maudit ascenseur, son souffle déjà plus court alors que ses muscles étaient tendus à l’extrême. Son cerveau ne cesserait jamais d’associer les lieux clos à la douleur, a la privation. Il avait cogné du plat de la main contre les portes desesperement closes, peinant à se concentrer assez pour entendre qu’on lui parlait mais il avait machinalement fouillé d’une main tremblante sa poche pour y trouver son téléphone. « Nan.. Pas une seule barre… Pas de réseau du tout. » Grogne un peu le brun en appuyant encore frénétiquement sur ces satanés boutons. « Un bouton d’urgence c’est pas supposé servir à ça? Ca marche pas ! » Il voulait sortir, c’était la seule certitude qu’il avait. Et le plus tôt serait le mieux. En attendant il regardait autour d’eux, merde.. Pas de trappe au niveau du toît comme dans les films d’action !
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Bloqué dans l'ascenseur


La nervosité de l'autre homme ne l'aidait pas à rester calme lui-même. Par dessus le marché, rien ne semblait pouvoir les aider à contacter quelqu'un. Bon sang ! En le voyant s'agiter, la frénésie qui le prenait sur le bouton d'urgence et la frappe contre la porte, Harry songe à ses sportifs. Il fallait qu'il le canalise d'une manière ou d'une autre ou ils allaient paniquer tous les deux et ça n'arrangerait rien. Rien du tout. Oui mais, lui aussi paniquait alors comment pouvait-il calmer quelqu'un si lui-même était dans un état pitoyable ?

Pas de réseau. Personne au bout du bouton d'urgence. Quelle magnifique fin de soirée ! La voix qui s'élève, grogne la peur ou la frustration qu'en savait-il. Harry inspire lentement et expire de la même manière. Aller mon vieux, c'est pas le moment, que diraient ta femme et tes enfants ? Se fustige-t-il mentalement.
Bon, il n'arrivera pas à sourire, mais il pouvait tenter de calmer son camarade d'infortune. « Ils ont peut-être du mal à communiquer simplement mais ont reçu le signal et ils vont venir ? » Positiver. Le négatif c'est se faire du mal. Il se faisait assez de mal comme ça avec la mort de son épouse par la maladie. « Autant tuer le temps. Je m'appelle Harry et vous ? » Ses doigts jouent nerveusement dans les poches de son manteau. Bon sang, il n'était pas à l'aise. Les endroits exiguës et suspendus dans le vide très peu pour lui, même s'il n'était pas claustrophobe il n'y était pas le plus à l'aise. « Je ne sais pas pour combien de temps on va être coincé ici et j'espère pas trop longtemps mais en attendant, et même si la vie fait qu'on ne pourra peut-être jamais se revoir, je ne peux que vous proposer de parler pour éviter un silence pesant et... euh... pour avoir l'impression que le temps passe un peu plus vite. C'est toujours plus agréable que... j'en sais rien en fait, mais c'est moins pire. Enfin je trouve. » Perdre ses mots, le stress.
Harry était du genre à attendre, à être patient – il avait attendu longtemps avant qu'elle n'accepte ses sentiments pour lui – alors attendre ici, même si ce n'était pas le lieu idéal et qu'il ne connaissait pas cet homme, il saurait le faire. Même s'il avait très envie de rentrer chez lui pour pouvoir demain récupérer Astrid chez son grand frère.

« Hm... maltraiter ce bouton d'urgence ou la porte ne nous aidera pas. Venez, asseyons-nous. » Propose-t-il un temps après. Comme pour l'inciter à le faire, Harry retire son manteau et s'installe au sol les jambes croisées, les mains à plats sur ses genoux. Il tente un petit sourire, timide mais avenant en inclinant la tête envers l'autre homme. « Tout va bien se terminer. » Assure-t-il. Il ne vacille pas. Il ne peut pas. Comme avec ses enfants. « Je ne connais rien de mieux pour se détendre qu'un exercice de respiration. » D'un côté il avouait ne pas être rassuré lui non plus, d'un autre, il laissait entendre qu'il était là pour l'aider.
Il lève une de ses mains et presse de son pouce l'une de ses narines, inspire profondément et lentement et expire en venant appuyer l'autre narine lentement et recommence de l'autre côté une dizaine de fois. Sans s'arrêter, il vient replacer ses mains sur ses genoux et inspirer profondément par le nez et très lentement puis expirer de la même manière par la bouche après une seconde d'arrêt. Le père de famille espérait vraiment pouvoir détendre son camarade.
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Il n’était pas du genre à exploser en utilisant la colère et la force, mais là il avait peur et l’angoisse reprenait le dessus ce qui avait plutôt tendance à endormir tous ses sens et chambouler son cerveau. La seule chose encore cohérente à cet instant était son envie de sortir de là, et vite. Un sentiment d’urgence pur et primitif alors qu’il posait son front contre la paroie froide des portes de l’ascenseur qui restaient désespérément closes, ses mains venant s’y presser également. Il avait l’impression de suffoquer, là de suite et aurait donné nimporte quoi pour une grande bouffée d’air frais.

Il continuait à presser ce fichu bouton désespérément en esperant le voir clignoter et entendre une voix à l’autre bout. La moindre petite chose qui puisse leur indiquer que quelqu’un était bien au courant qu’ils étaient coincés là dedans et pourrait venir les en sortir dans un temps donné. Les incertitudes n’étaient vraiment pas ce dont il avait besoin, et pour le moment il n’y avait que ça avec en plus quelqu’un d’autre avec qui partager cet espace. «Ce bouton s’allumerait, si le signal était passé. C’est supposé être un signal d’urgence, mais tout est en panne.» Il souffle longuement en fermant les yeux, il n’avait pas envie de croire en quelque chose qui n’arriverait pas. L’espoir, ce n’était pas pour lui. Son coeur frappait tellement fort dans sa poitrine, il avait l’impression qu’un poids était pressé contre son thorax. « Je m’appelle Eliott…» Avait fini par articuler le jeune homme malgré sa mâchoire crispée. Il avait fini par se retourner vers lui pour pouvoir le regarder, il n’allait pas continuer à lui tourner le dos. Ses yeux clairs avaient détaillé machinalement l’homme en face de lui. Il était plus âgé que lui.. La cinquantaine peut être.. Athlétique aussi. Mais dans ses yeux et malgré sa carrure il pouvait bien voir qu’il était aussi angoissé qu’il pouvait l’être. « Je suppose qu’on peut essayer de faire ça, sans doute. Je ne sais pas si je saurais rester… Cohérent parce que j’ai l’impression de suffoquer. Mais.. Autant essayer.» Il sentait ses muscles tendus, crispés sous le stress qui le gagnait.

En l’entendant il avait retourné sa tête vers la porte une nouvelle fois, pressant sa main dessus. Pas une vibration, rien… L’éclairage n’était pas bien fort, et ça n’aidait en rien. Il avait l’impression d’être enfermé dans une boîte, une trop petite boite pour deux personnes. « Bien… Il parait que c’est ce qu’on doit faire de toute façon, si un ascenseur vient a chuter…» Il n’était pas très optimiste pour le coup mais c’était bien ce qui rendait cet endroit encore plus anxiogène que d’être coincé dans une pièce lambda. Ils étaient dans une cabine suspendue au-dessus du vide. Il s’était excusé du regard, conscient de ne pas du tout aider alors qu’il venait s'asseoir plus ou moins en face de lui de manière à pouvoir quand même étendre les jambes. « Un exercice de respiration ? » Il avait posé ses yeux sur lui à nouveau, un peu surpris. De sa vie entière il ne se souvenait pas qu’on ai déjà cherché à le rassurer. C’était nouveau. Ça ne coutait rien d’essayer après tout… Il posait ses mains sur ses jambes à son tour, inspirant profondément par le nez, retenant l’air quelques secondes avant d’expirer par la bouche. Le brun avait recommencé plusieurs fois, ses doigts triturant son jean nerveusement. Il plissait le tissu, le relachait, recommençait. Non, ça ne ferait pas de miracle sur lui. « Combien de temps on peut tenir ici avant de sentir un vrai manque d’air renouvelé vous pensez? Je ne sais pas si grand chose passe, les portes sont solidement fermées. »
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Bon ok. L'autre homme avait raison mais tout de même. Il n'y avait aucun mal à espérer et si tout était en panne, forcement qu'ils auraient vue que quelque chose clochait. Non ? Peu importe. Harry ne devait pas se laisser abattre. Il avait des enfants. Sa seule et unique raison de vivre après la perte de tragique de sa moitié. « Enchanté Eliott. » Quand il a pu avoir son nom. C'était plus sympa. Quitte à être dans la merde, au moins ne pas rester de parfaits inconnus.
D'ailleurs Eliott lui souffle des mots qui ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd. Il a l'impression de suffoquer. Claustrophobe ? C'était la seule réponse qui lui venait en tête. Raison de plus pour lui occuper l'esprit.

La peur de la chute. « Il ne tombera pas. » Un éclair fugace d'assurance dans ses yeux. L'ascenseur ne pouvait pas tomber. Il ne devait pas tomber. Harry avait trop de choses à gérer et Astrid ne pouvait pas perdre son deuxième parent si jeune.

« Je pense qu'on peut tenir tranquillement. C'est ventilé donc on ne manquera pas d'air. Ne vous inquiétez pas de ce côté là. » Il n'aura rien dit quand au fait qu'il n'ai pas pu se détendre et calmer sa respiration. « Je vous avoue que ça me permet surtout de recentrer mes idées de prendre le temps de me poser pour respirer et ne penser qu'à ça. Je suis entraîneur de boxe. J'ai plutôt intérêt à savoir gérer les crises de nerfs ! » Harry hausse les épaules non sans sourire. Ses grands bébés du club lui manque un peu. « Mes gars se moqueraient s'ils me savaient dans cet état coincé dans l'ascenseur. Ils me font pas de cadeau. Mais si je ne les avait pas je m'ennuierais. » Ca serait de bonne guerre qu'ils se moquent. Quant au reste, s'il ne les avait pas eu autour de lui, nul doute qu'il aurait baissé un peu plus les bras sur la vie que maintenant. Heureusement qu'il avait ses enfants et son job.

Harry roule un peu des épaules pour se détendre. « Vous étiez ici pour quelle raison ? » Meubler le temps. Ca finirait bien par repartir tout seul ou... bref, il pouvait bien passer quelques heures et surtout éviter que l'autre ne lui fasse une crise d'angoisse complète. C'était son seul objectif du moment.
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Le brun inspirait longuement en essayant de trouver des moyens de calmer les battements si rapide de son cœur alors que la panique avait tendance à le gagner. Ses doigts étaient crispés, formant deux poings alors que ses ongles se plantaient dans les paumes déjà abîmées de ses mains. C'était sûrement bien trop tôt pour avoir ce genre de pensée mais il avait déjà l'impression de manquer d'air dans l'espace si restreint alors que son rythme cardiaque imposait forcément de respirer davantage c’était donc un peu un cercle vicieux en ce moment même.
En entendant les mots de l'homme à côté de lui, il avait finalement relevé son regard vers lui avec un air profondément perplexe avant d'échapper un semblant de rire plus nerveux qu'autre chose en réalité. « Sauf si vous voyez le futur d'une quelconque façon je doute que vous puissiez affirmer à 100 % que cet ascenseur ne tombera pas.» Avait alors soufflé Eliott en se passant une main dans les cheveux en inspirant longuement.

Installé au sol, il fermait un peu les yeux pour ne pas visualiser les parois de l’ascenseur avec l’horrible impression qu’elles étaient entrain de se rapprocher de lui, prêtes à l’écraser à chaque instant. C’était une illusion évidemment mais c’était incroyable ce que le cerveau pouvait faire quand on était stressé en terme d’illusions. Ses jambes légèrement ramenées vers son torse pour avoir l’illusion de prendre moin de place et donc d’agrandir l’endroit il avait relevé sa tête vers la ventilation qu’il observait. Il pouvait entendre son coeur dans ses oreilles, boum boum. Boum boum. « On a tous nos faiblesses et le propre des phobies c'est de ne pas être rationnelles. Certains ont peur des chats, d’autres des épouvantails, d’autres encore de certains mots. La peur de l’enfermement et des espaces clos c’est pas si dingue que ça.» Songe le brun, même des animaux étaient claustrophobes. C’était donc naturel. Il avait lu ça dans un magazine un jour.

Se passant une main sur la nuque il continuait à respirer plus ou moins correctement, heureusement qu’il n’était pas seul. Mine de rien ça lui occupait quand même une partie de la tête. « Je suis paysagiste et je suis venu pour vérifier mon travail. J'ai fais un jardin sur le toit et je devais vérifier que tous les dispositifs avec les bornes solaires fonctionnent pour éclairer correctement» Explique alors Eliott avec un semblant de sourire. « Et vous alors?»
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« Il ne tombera pas. » Enchaîne-t-il directement après les mots du plus jeune sans que son assurance sur ce point ne soit ébranlé ne serait-ce qu’un peu. Harry devait y croire, et il y croyait dur comme fer. La bonne étoile ne pouvait pas les avoir abandonnés tous les deux. Pas maintenant. Pas comme ça. Réfléchir l’angoisse. Alors il faut qu’il parle.
Il parle de son métier. De ses gars qui ne lui feraient pas de cadeaux. Mais il sait qu’ils agiraient toujours pour le pousser et ne pas le voir sombrer. Pour une peur, c’était la même idée. « Les phobies ne sont pas rationnelles. Mais elles existent et c’est toujours très difficile de se battre contre elles… encore plus seul. » Comme les addictions. Comme la dépression.
Harry mord l’intérieur de ses joues. C’est pas le moment.
Une question, vite. Une conversation.

L’entraîneur tend l’oreille et sourit doucement. « J’aurais aimé voir ça. Ca doit être magnifique. » Ce qu’il a fait sur le toit. Ca le rend curieux. « Vous avez pas des photos à tout hasard ? » De ce qu’il a fait pour voir à quel point ça pouvait être beau.
« Ha heu… J’ai été voir des amis et j’ai dîné avec eux mais on s’est un peu éternisé et… bin je suis là. J’ai de la chance que mon grand garçon s’occupe bien de sa petite sœur et me dépanne. Une nounou c’est pas évident. » Un sourire un peu évasif mais bienheureux. Il aime ses enfants, même s’il n’y a qu’Astrid qui soit de sa chair. Ils restent tous ses enfants et bon sang qu’il les aime plus que tout. « Je vous avoue que j’ai de la chance d’avoir mes enfants. Si je ne baisse jamais les bras, c’est bien pour eux. » Jamais ? Vraiment ? Ho Harry, le mensonge ne te va pas.
Une petite toux pour s’éclaircir la voix et il inspire lentement. « Vous avez l’air jeune mais, vous avez une famille à vous ? Je veux dire, femme ou mari et enfants ? » C’était quelque chose qu’il arrivait à comprendre et admettre. L’amour n’avait aucune limite, ni d’âges, ni de sexe et encore moins bien de distance. Du moment qu’il était vrai.
Machinalement, Harry attrape son portefeuille dans la poche de manteau, qu’il ouvre pour regarder des photos de sa femme avec leurs enfants. Bon sang qu’elle pouvait lui manquer. Que la maladie pouvait être cruelle. Qu’il aurait aimé sauver à la fois sa femme et leur fille. Ses doigts passent sur leurs visages. « Quitte à pas savoir comment tuer le temps, si vous avez envie de me raconter votre vie… je veux bien écouter. Ou si vous préférez que je vous raconte la mienne, je veux bien parler. »

Rien ne semblait indiquer qu’on avait prit conscience de leur position précaire dans l’ascenseur bloqué. Pourtant, ça commence à s’agiter un peu. Ne serait-ce que les clients mécontents de devoir prendre l’escalier.
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« Vous m’excuserez mais j’ai perdu ma foi y’a un petit moment. » Alors.. Pourquoi pas? Il peinait un peu à le croire sur parole tout simplement, juste comme ça. Il aurait mieux fait de prendre les escaliers. La fainéantise aura eu raison de lui. La technologie n’était pas toujours une bonne chose, il en avait la preuve à cet instant même et il aurait bien aimé pouvoir retourner un peu en arrière. Il était juste fatigué après sa semaine et ne demandait qu’à pouvoir se poser au plus vite, sans imaginer une seconde que la soirée prendrait ce genre de tournant inattendu. Alors il tapait doucement la semelle de sa chaussure contre le sol, pas assez pour faire vibrer quoi que ce soit, juste assez pour qu’on l’entende un peu et que ça trouble un éventuel silence qui semblait lui faire se rendre compte encore plus d’à quel point cet endroit était petit, exigu. « Hm.. Mais si on est deux phobiques ensembles, est ce que c’est plus constructif vous pensez? Ça coupe la solitude, c’est vrai. Mais je ne sais pas si ça nous aide beaucoup pour autant. Je ne dis pas que je ne suis pas content que vous soyez là, hein. » Juste que ça ne leur était pas d’une grande aide mutuelle.

A sa question il avait esquissé un petit sourire, assez touché mine de rien qu’il s’intéresse à son travail. C’était rare, enfin, il n’avait jamais connu lui ce genre de figure paternelle qui avait envie de voir son travail que lui aussi trouvait magnifique et dont il était fier alors il avait mis quelques secondes à réaliser avant de prendre son téléphone pour pouvoir lui faire voir, faisant défiler les quelques photos montrant le toît de jour et les dernières où les éclairages apportaient des couleurs par endroits et éclairaient bien plus à d’autres, donnant une ambiance cocooning assez marquée. « Ca a pris du temps mais j’ai beaucoup aimé ce projet. La nature ramenée au milieu de l’urbain. Les paysages seraient bien plus beaux encore si on pouvait avoir un peu de verdure. » Explique Eliott, un peu rêveur et pensif alors qu’il le laissait parcourir à nouveau les photos s’il le souhaitait. « Je suis sur que vous serez bientôt rentré avec eux. » Affirmait alors le paysagiste avec un sourire léger. C’était visiblement un bon père. Qu’en savait il après tout? Il en avait juste eu un très mauvais pour le coup. Mais il aurait aimé qu’on pense qu’on ai de la chance de l’avoir. Il aurait aimé avoir cette importance. Il avait doucement secoué sa tête négativement à sa question, sa tête se pressant contre la paroie fraîche derrière lui. « Non, non . J’ai que moi même. Pas de femme, pas d’enfants. Un jour, peut être? Je sais pas si je serais bon dans tout ça, faute d’exemple à suivre mais une part de moi aimerait bien ça, je suppose.» Saurait-il être un bon mari? Un père valable pour des enfants? Personne ne pouvait le savoir d’avance.

Ses yeux s’étaient reposés sur l’homme en face de lui, un inconnu total il y avait encore quelques minutes à peine avec qui il se retrouvait maintenant enfermé dans cet ascenseur. Il avait hoché la tête, prêt à l’écouter bien volontiers si ça pouvait faire passer le temps un peu plus vite et surtout lui faire oublier tout ça. « Racontez moi la vôtre? Votre chemin de vie… Votre histoire, vos passions, même vos recettes favorites si ça vous chante. »
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« Je ne dirais pas avoir la phobie de ce genre d’endroit… mais j’y suis clairement pas le plus à l’aise ! » Ca le rendrait presque mal à l’aise d’avouer ce genre de chose à un jeune, et un jeune qu’il ne connaissait presque pas. Mais bon. Dans leur situation, à quoi bon tenter de cacher quoi que ce soit ?
Si Harry n’aime pas plus que ça répondre aux questions sur sa vie privée, parce que c’est dévoiler ses sentiments qu’il refoule toujours un peu trop pour garder la tête hors de l’eau, étrangement cette fois il en aurait presque le besoin. Et puis il faut avouer que parler de ses enfants le rendait toujours très loquace.

Il se penchera plutôt sur le travail du jeune homme, gardant un sourire bienveillant à ses lèvres. Parler faisait du bien au sportif. Vraiment. Presque à chacune des photos, Harry ne manquait pas les détails et commentait le côté joli et bien fait du travail. « Vous faites un sacré boulot. C’est super ! » Ca le fait réfléchir. Il avait bien un petit jardin, mais pas nécessairement le temps, et il n’arrivait pas trop à faire la différence entre un jardinier et un paysagiste alors « Vous… avez un planning de boulot chargé ? » En réfléchissant Harry poursuit « Parce que mon jardin c’est pas trop ça… j’avoue que depuis que je suis seul j’ai pas trop le temps… et j’aimerais bien qu’il redevienne beau, au moins pour ma toute petite, qu’elle gambade dedans en sécurité. Vous faites ce genre de chose ? Je vous paierais hein, bien sûr. »
Il pouvait se trouver bête parfois lorsqu’il demandait des choses comme ça, mais il valait mieux pour lui le faire pendant qu’il y pensait sinon, qui sait ce que sa tête lui permettra de se souvenir.

Quand Eliott montre du doute vis-à-vis de lui-même, Harry se redresse un peu et s’approche de lui, avec douceur, comme le geste de son bras, de sa main, pour venir lui ébouriffer un peu ses cheveux, toujours cet air tranquille et plein de douceur sur son visage. « Je suis sûr que vous feriez un bon papa et mari. Se poser la question montre à quel point vous ferez des efforts pour ça et à mon sens c’est ça qui fait d’une personne une bonne personne. » Sa main ne sera pas restée, si elle avait seulement pu s’y poser, et il se sera reculé un petit peu, histoire de lui laisser de l’espace et de l’air.

Passer le temps pendant que ça s’agite autour d’eux. Au moins l’ascenseur ne semble pas menacer de tomber.
Parler de lui, comme il l'avait proposé.
« J’ai un grand frère, Franck, qui est chercheur et professeur en médecine. On a gardé le contact même s’il n’est pas tout proche. Je suis tombé amoureux de la mère de mes enfants pendant qu’elle était encore en couple. Elle a perdu son premier mari lors du 11 septembre 2001. Je l’aimais déjà comme un fou à l’époque. » Il sourit, repensant à sa défunte épouse, le bonheur qu’il éprouvait à ses côtés. « J’ai cherché à la réconforter. Je détestais la voir si triste. Si je ne pouvais pas être à ses côtés en temps que mari, j’aurais au moins aimé être un bon ami. Mais on a finit par tenter notre chance 2 ans après. Je vous cache pas que ça n’a pas toujours été simple avec les enfants au départ et je ne pouvais que comprendre. J’ai laissé le temps faire sans les presser et on a finit par bien s’entendre. » Il inspire doucement et lève les yeux au plafond. La suite c’était un peu triste tout en étant merveilleux. Astrid. « On a fait un enfant ensemble mais… entre temps ma femme avait développé un cancer. » Il allait pour continuer quand à l’interphone de l’ascenseur ils purent entendre quelques grésillements avant une voix. « Ha. » Ca l’arrête, et ce n’était pas un mal. S’il était heureux avec Astrid, il regrettait d’avoir perdu Si-woo à cause de la maladie.
Rangeant précieusement son portefeuille dans sa poche, il se relève et s’étire un peu malgré tout, laissant le jeune homme répondre à l’interphone.
S’ils pouvaient leur parler, nul doute qu’ils pourraient bientôt sortir de cette cage de métal non ?
© Laueee



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Les apparences étaient elles encore à sauver quand le jeune en question était lui même tétanisé par la peur au point de ne même pas réussir à le masquer d’ailleurs? On ne pouvait que lire la peur dans ses grands yeux clairs alors qu’il inspirait longuement, se passant une main dans les cheveux pour essayer d’avoir un peu moins chaud. Chaleur qui contrastait avec les frissons qu’il pouvait avoir parfois quand l’inquiétude prenait le dessus, parcouru de sueurs froides causées par une inquiétude trop dure à masquer. Sa tête basculée contre la paroie de l'ascenseur il restait pour le moment assis au sol. Il avait lu quelque part qu’en cas de chute c’était plus sur.

La discussion diversion avait un peu marché, desserrant sa mâchoire alors qu’il parlait un peu de son travail. Un sujet qu’il maîtrisait, qui ne l’inquiétait pas, qui ne dévoilait rien sur sa vie privée non plus, c’était l’idéal pour lui. « C’est très prenant, c’est physique et fatiguant mais c’est aussi très satisfaisant, à la fin d’un chantier. » Concède alors Eliott avec un fin sourire, rangeant son téléphone dans la poche de la veste légère qu’il portait alors que la fin de soirée s’était rafraîchie quand il était allé se jucher sur le toît pour contempler le résultat de son dur labeur. « Ça dépend du mois, et de l’ampleur des travaux. C’est mon patron qui gère tout ça en général. Je pourrais y faire un aménagement paysager oui, dans votre jardin. Quelque chose de propre, de sûr en utilisant les espaces à bon escient quand même. Autant vous faire profiter d’un joli cadre. » Validait le jeune paysagiste, plus que l’entretien des espaces verts son rôle de paysagiste consistait à l’améliorer, à ajouter des choses, travailler avec les différents éléments présents. « Sinon je peux vous proposer de faire ça en dehors de mes heures de boulot, ça sera plus rapide pour vous et un peu moins cher. De la main à la main. » Un peu de boulot au black, il ne pouvait pas refuser ça ça mettrait un peu de beurre dans les épinards.
Il avait eu un petit sursaut quand il était venu toucher à ses cheveux, un éclair d’inquiétude traversant sans doute son regard. Il n’était absolument pas habitué à ça, encore moins venant d’un homme pour le coup donc il avait mis quelques secondes à moins se crisper. « Je n’ai aucun exemple familial, je ne sais pas trop quel héritage je pourrais laisser à un enfant. Alors… Je ne veux pas faire un malheureux. »

Eliott l’avait écouté patiemment, découvrant un peu plus sur sa vie avec un sourire léger. Il n’avait pas eu une vie évidente non plus. Le 11 septembre, évidemment qu’il en avait entendu parler et il trouvait ça plutôt dramatique. Tant de morts… Encore un acte de cruauté montrant à quel point l’être humain pouvait être mauvais. C’était écoeurant. Il l’écoutait lui parler d’amour, c’était un concept lointain pour lui. Il n’avait jamais pu voir ses parents amoureux, puisque sa mère était décédée. Il s’était demandé si elle était heureuse. Si elle était amoureuse. Si il était né de l’amour de deux êtres ou juste d’un mariage pas plus heureux que ça. « Je ne dirais pas que c’est une belle histoire parce que les circonstances sont bien tristes mais voir l’amour naître dans de telles circonstances c’est beau quand même dans un sens. Je suis désolé que vous l’ayez perdue vous sembliez très amoureux.»
Il souffle en entendant l’interphone, se redressant souplement en appuyant sur le bouton d’urgence. « On est deux, on est coincés! Depêchez vous s’il vous plaît ! » Avait grogné un peu le brun en pressant plusieurs fois le bouton d’urgence, levant ses yeux vers les lumières de l’ascenseur, esperant le voir redémarrer mais pour le moment ça grésiller plus qu’autre chose. « Bon, disons que c’est un progrès. Pas vrai? » Essayait de se rassurer le plus jeune, s’adossant à nouveau.
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