I felt like destroying something beautiful. » Ares #1

I Felt Like Destroying Something Beautiful. @Ares Haynes & Millicent, le 11 août 2023. Millicent entra dans le hangar, discrètement et regardant autour de lui. Si son père savait qu'elle était ici, il ferait une crise cardiaque et enverrait son chien de garde (coucou Miller) la récupérer. Et comme il avait des oreilles partout, il n'était pas impossible qu'il finisse par avoir vent de sa présence ici. Millie essaya de se faire discrète, si elle pouvait éviter des conflits, ça serait bien. En temps normal, Millicent ne trainait pas dans ce genre de lieu. Elle aimait donner une image chic de sa personne, donner l'impression qu'elle était une petite personne. Mais, on avait beau chasser le naturel, il revenait au galop. Elle avait grandi dans un milieu illégal, alors malgré elle, tout cela l'attirait. C'était assez ironique, car la blonde détestait la violence, mais principalement quand cette dernière n'était pas justifiée. Les personnes qui se battaient dans ce genre de lieu étaient d'accord pour se faire taper dessus. N'est-ce pas ?

La foule hurlait, chacun clamant son champion préféré. Millicent joua des coudes pour essayer de se trouver une place devant et avoir une bonne vue sur le match. Elle était assez fine, il n'était pas difficile pour elle de se glisser partout. C'était sans compter sur une main qui lui aggripa le bras, la tirant en arrière avant de grogner un "J'crois qu'tu t'es perdue princesse." Millicent soupira, elle s'attendait à ce genre de remarque, mais elle était toujours agacée. Elle plissa du nez, agitant sa main avant de dire sur un air lassé "Et moi je crois que tu devrais arrêter de souffler ton haleine pleine de bière dans le nez." En soi, ce qu'elle venait de dire n'était pas si méchant que ça, mais peut-être qu'énerver un gros balourd lors de combats clandestins n'était pas la meilleure des idées.

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I Felt Like Destroying Something Beautiful. @Ares Haynes & Millicent, le 11 août 2023. Millie savait que ce n’était pas une bonne idée pour elle de venir ici. Avec ses fringues de luxe, elle jurait avec les autres spectateurs. Mais elle s’en fichait. N’était-ce pas le genre d’endroit où on pouvait venir pour se vider la tête, peu importe son appartenance sociale ? Enfin, la prochaine fois, elle viendrait en survêtement, elle attirerait un peu moins l’attention et elle s’en voulu un peu pour avoir manqué autant de jugeote. Elle pouvait vraiment être idiote parfois. Et c’est comme ça qu’elle s’était retrouvée dans une situation désagréable. Elle tenta de se dégager de l’emprise de l’homme autour de son bras, mais celui-ci la tenait fermement. Surtout qu’elle pouvait voir dans son regard que ce dernier ne semblait pas des plus attentionné. Elle allait sortir une nouvelle réplique quand un nouveau protagoniste arriva.

Millicent regarda le jeune homme menacer le balourd, qui lui rit au nez. La réaction fut immédiate et le gros con se prit une droite. Millie sursauta, surprise par la vitesse d’exécution et grimaça. Elle se laissa entrainer par le jeune homme, tout en regardant l’autre se tenir le nez qui pissait le sang. Avant de partir, elle en profita pour lui montrer son majeur. Elle fini par se retourner vers celui qui l’avait aidé avant de soupirer. "J’aurais pu me débrouiller seule." C’était totalement faux, mais elle tenait à sa fierté. Déjà qu’elle n’était pas très haute, donc elle défendait le peu qu’elle avait. "Enfin, merci, je suppose" Elle balança ses cheveux en arrière, essayant de prendre un air inaccessible. Comme ce qui venait de se passer ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle fouilla dans les poches de sa veste avant d’en sortir un briquet et une cigarette. Elle ne savait même pas s’il y avait le droit de fumer ici. Mais vu l’illégalité de leurs combats, ils seraient mal placés pour lui faire des réflexions. "Tu as l’air d’être habitué ici…" dit-elle avant d’allumer sa clope. Elle était un peu curieuse, il avait l’air d’être assez respecté en ces lieux, ce qui avait un petit côté impressionnant.

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I Felt Like Destroying Something Beautiful. @Ares Haynes & Millicent, le 11 août 2023. Millie, elle avait cette image qu’elle veut donner. Cette fierté qui l’emprisonnait et qui n’arrivait pas à lui faire avouer quand elle était en difficulté. Elle savait que cela pouvait la mettre en difficulté, mais c’était plus fort qu’elle. C’est pour ça qu’elle se sentit obligée de dire qu’elle aurait pu se débrouiller seule. C’était faux. Elle le savait. Son interlocuteur le savait et à sa remarque, elle comprit qu’il n’était pas dupe. "Ouais…" dit-elle sur un ton peu convaincant. Le jeune homme lui dit que si elle avait des soucis, elle pouvait le régler sur le « ring ». La blonde y jeta un regard. Justement, un combat venait d’y commencer et là des concurrents venait de se prendre un méchant coup dans les côtes. Millie grimaça, ne pouvait s’empêcher que si elle y allait, elle serait brisé en mille morceaux. Jamais elle n’y aurait consciencieusement. Elle tenait à la vie et elle était bien trop précieuse pour faire cela. Mais elle sortit tout de même un "Pourquoi pas…" Juste pour voir la réaction de son interlocuteur. Allait-il la pousser à changer d’avis ou continuer à l’encourager ? Millicent se surprit également à se demander comment réagirait son père si un jour, il la voyait rentrer avec des bleus sur le corps ou le visage à cause de combats clandestins. Ce qui était assez ironique, car elle en avait déjà caché qui avaient été causé par Thomas… Elle secoua la tête, le chassant de ses pensées.

Elle eut un petit sourire en entendant le jeune homme dire qu’elle n’avait pas le profil à venir ici. Elle s’en doutait bien. "Ils ressemblent à quoi les habitués alors ?" demanda-t-elle, pour continuer la conversation. "Je ne me suis pas perdue… Disons que je flirte entre la curiosité et l’inconscience." Elle savait bien que c’était dangereux pour une nana comme elle de venir ici. Elle faisait forcément tache avec son look de fille à papa et des personnes mal intentionnées pouvaient vite la repérer. Mais Millie avait aussi apprit, qu’avec le temps, les personnes les plus dangereuses étaient loin d’être celles qu’on pense. "En vrai, vous avez beau vous battre, je suis sûre que dans le fond, vous êtes des grands tendres." Elle resta un petit moment silencieuse, se rendant compte qu’elle venait d’exprimer cette phrase à voix haute, alors qu’elle s’imaginait se l’être pensé. Merde, dire à un gars qui fait des combats qu’il était peut-être un bisounours n’était peut-être la meilleure des idées. Les hommes avaient tendance à avoir un certain égo…

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