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J'ai une blague sur les magasins, mais elle a pas super marché... || Ethan

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13H14

Il était rare que Billie s'aventure au supermarché situé à côté de l'hôpital. La plupart du temps, elle finissait trop tôt, ou bien trop tard, pour qu'il soit encore ouvert. C'était plus généralement en périphérie qu'elle faisait ses courses, dans la supérette 24/24 qui, si elle offrait des choix limités, avait au moins le mérite de coller à ses horaires. Faire les courses n'était cependant pas sa première priorité, et elle avait cette fois attendu trop longtemps. Ses placards, son frigo étaient vides. Elle commençait son service à quinze heures, n'avait comme toujours pas la moindre idée de l'heure à laquelle elle finirait, et n'avait même pas trouvé de quoi se faire un sandwich. Elle se retrouvait donc contrainte et forcée d'acheter quelque chose à grignoter avant d'affronter les urgences.

Perchée sur la pointe des pieds, Billie tentait d'atteindre le plus haut rayon de l'étagère, pour récupérer une boîte de raviolis cuisinés. Le genre de trucs que plus personne ne mangeait, et qu'ils rangeaient par conséquent dans un endroit inaccessible. Elle ne parvenait qu'à effleurer, du bout des doigts, le bord de la boîte de conserve... La brune j'étais un regard autour d'elle, vetifia que le rayon était, à priori, vide, et tenta un petit saut pour atteindre la boîte. Sa main se referma sur le métal, qui bascula dans sa direction, mais elle perdit l'équilibre en reposant les pieds au sol, entraînant la chute de plusieurs autres boîtes de raviolis.
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Le réveil a été difficile ce matin. Ou plutôt ce midi. J'ai été en service jusque tôt dans la matinée et évidemment, il n'y a personne pour me nourrir. Je suis pas de ces gars pleinement autonomes, et je sais que j'aurais bien besoin d'une copine qui sait cuisiner... C'est pas que je sais pas faire, étant donné que je me suis occupé de mon frère pendant des années j'ai pas eu trop le choix que de me débrouiller pour pas qu'il soit rachitique. Ceci dit, je me nourris surtout de poulet et de pâtes, et si mon estomac crie famine ce midi, mes placards n'ont rien à m'offrir, et les restes ont une odeur pour le moins douteuse...

Je prends pas la peine de me rendre présentable pour aller m'acheter de quoi manger, juste un survêtement gris et un sweat assorti. Je dois aller à l'entraînement juste après de toutes façons, mon temps est précieux. Je sais exactement où me diriger: les produits secs, puis le semblant de boucherie. J'arrive juste au coin du rayon quand je vois cette petite créature manquer de de faire assommer par une pluie de raviolis. Des boîtes tombent au sol, mais celle qui allait heurter sa tête finit dans la paume de ma main. Une bien bête façon de mourir, quand même, mademoiselle. Tout va bien ? Je ne l'ai alors pas encore reconnue, je ne vois que le sommet de son crâne.
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La brune ne pouvait pas être qualifiée de minuscule. Elle dépassait le mètre soixante, et était donc parfaitement dans la norme. Cependant, elle était menue, extrêmement discrète, et ne s'habillait pas vraiment de façon à attirer le regard, ni à se mettre en valeur. Elle passait donc aisément inaperçue, et ne prenait pas beaucoup de place. C'était, d'ailleurs, le travail de toute une vie pour elle, que de prendre le moins de place possible.

Malgré tout, l'homme qui apparut près d'elle la dépassait d'une tête au moins, et sa carrure était bien plus imposante que celle de Billie. Instinctivement, prête à se recevoir une boîte sur le sommet du crâne, elle couine en se tassant sur elle-même. La scène ne dura qu'une seconde, et la brune rouvrit les yeux, découvrant son sauveur. Bon sang je suis désolée, je n'ai pas fait attention. Elle secoua la tête, sans reconnaître de prime abord son interlocuteur. Sans son uniforme de pompier, elle ne songea pas qu'elle pouvait le connaître. Merci. Souffla-t-elle dans un sourire. Vous n'avez pas été assommé non plus ?
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Je cligne des yeux de surprise quand la femme relève la tête. Moi, je la reconnais immédiatement. C'est pas le genre de beauté que je dévisage dans la rue mais notre rencontre précédente m'a marqué. Mais bon dieu qu'est ce qu'une médecin vient foutre acheter une boîte de raviolis ? Ça revient probablement à demander si un médecin peut fumer. Ma question flotte certainement dans mon regard quand je baisse la main, la boite encore entre les doigts. Hé, c'est vous la médecin de l'autre fois ! J'vous rassure, vous aurez pas à me soigner, il en faut un peu plus pour me blesser. Jai un passif de bouclier humain, il faut le savoir. J'avise brièvement les boîtes de raviolis au sol et me baisse pour commencer à les ramasser. Vous allez vraiment manger ça ? Même un homme comme moi sait que c'est un truc à éviter absolument.
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Billie dut cligner des yeux, et regarder plus attentivement son interlocuteur pour remettre son visage Les patients aux urgences étaient terriblement nombreux, elle ne s'en souvenait pas toujours, mais elle essayait de mémoriser les traits des employés de l'hôpital, ou des services de secours. Le pompier. « Oh, pardon, je ne vous avais pas reconnu ! » Elle s'accroupit à son tour, pour l'aider à ramasser le bordel qu'elle avait elle-même causé, et plissa les yeux. « Je vais vraiment manger ça, oui... Je sais que ce n'est pas idéal mais c'est rapide, pratique. » Ca ne coûtait pas cher, ça ne périmait pas ou très, très lentement, en somme c'était idéal.
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Je hausse les épaules tout en empilant les quelques boîtes sous mon bras. Pas d'mal. Si je vous donne mon prénom, vous vous souviendrez mieux de la personne qui vous a sauvée du traumatisme crânien ? J'étire un sourire qui se veut taquin en observant ses mains quand elle ramasse à son tour les déchets emballés de métal. Ya un food truck à même pas trois minutes d'ici. Ils font des burgers à mourir et c'est bien plus sain que ce truc. Et meilleur... Je ne la regarde pas en lui proposant cela, les boîtes de conserves attirent beaucoup mon attention, disons. Je vous dois une pause alors si vous voulez je peux vous faire découvrir ? Adieu l'idée presque saine du poulet et des pâtes.
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Sans chercher à insister par politesse, la médecin déposa entre les bras masculins les deux boîtes de conserve qu'elle était parvenue à ramasser, afin qu'il puisse les remettre à leur place avec les autres. Un sourire vint étirer ses lippes tandis qu'elle hochait la tête. « Oui, si vous me donnez votre prénom, je me souviendrais mieux de vous. Moi c'est Billie. » Elle avait plutôt bonne mémoire, et le fait de le croiser dans un cadre non-professionnel l'aiderait à coup sûr à marquer son esprit.

La brune arqua un sourcil, amusée. « Plus sain ? Vous ne feriez pas un cours de nutrition à une médecin, tout de même, vous n'oseriez pas ? » Lança-t-elle sur le ton de la plaisanterie. La tête inclinée sur le côté, la jeune-femme hésita un instant, pas tant parce qu'il s'agissait de partager un repas avec un homme mais parce qu'elle calculait le temps qu'elle avait devant elle. Fort heureusement, elle avait prévu plutôt large, et hocha donc la tête. « Bon, je veux bien faire l'effort de reposer ces raviolis et de tenter votre food truck... Mais c'est vraiment pour vous faire plaisir ! »
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Je réponds alors que je me redresse. On n'est pas déçus d'avoir travaillé aussi les cuisses, hein? Ethan, j'm'appelle Ethan. Elle, c'était Billie. Je lui aurais pas non plus donné ce nom là, mais ça lui va plutôt bien je crois. Qu'importe de toutes façons? Je me retrouve à caler correctement les boîtes pour pouvoir me libérer une main et ranger une à une les contenant en pyramides. Pourquoi est-ce qu'il font ça? C'est super dangereux et ça me fait penser aux fêtes foraines, sauf que dans les fêtes foraines, le but est de les faire tomber justement. Je vois le manager au fond du rayon nous regarder, dubitatif. Je comprends que j'ai pas intérêt à en faire tomber une et à l'éventrer sinon je devrais acheter la seule boîte vendue dans le mois. Je ris à sa remontrance, pour de vrai, avec même quelques spasmes qui rendent l'opération dangereuse. En terme de bouffe saine, je suis plus calé que vous si les raviolis sont votre référence ultime Simplement parce que pour moi la bouffe saine, c'est surtout celle que les autres préparent. Les autres, pas les usines. Content qu'vous vouliez me faire plaisir, mais je suis sûr que ça vous fera plaisir à vous aussi d'essayer ce food truck. Vous allez voir, vous pourrez plus vous en passer. J'ai terminé de ranger les conserves à leur place, certainement même mieux qu'elles l'étaient à la base, et je regarde le manager du magasin avec un sourire un peu crasse de sale gosse quand j'invite Billie à sortir les mains vides du magasin.
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Un sourire chaleureux, très professionnel en réalité, se dessina sur les traits féminins. « Enchantée, Ethan. » Aux yeux de la jeune-femme, il était un collègue de travail, et un potentiel allié parce qu'il était toujours très important d'être en bons termes avec les pompiers. Ses réactions n'étaient pour autant pas calculées, Billie était d'un naturel particulièrement poli et affable, mais c'était décuplé dans le milieu professionnel. Et ils avaient beau se trouver au supermarché, cette rencontre était, pour elle, professionnelle.

« Les raviolis ne sont pas ma référence, c'est juste extrêmement pratique ! Si vous passiez trente heures d'affilées à l'hôpital, vous mangeriez des raviolis vous aussi, c'est sûr. » Parfois elle enviait les pompiers et les ambulanciers, au moins durant le temps du trajet jusqu'aux urgences, ils pouvaient s'asseoir ! « J'adore les burgers alors vous ne prenez pas trop de risques. »

Puisqu'elle n'avait rien pris d'autre, elle put suivre Ethan à l'extérieur du magasin sans passer en caisse. Elle adressa un sourire au manager, et regagna le trottoir en regardant autour d'elle. « Bon, où est-ce qu'il est, ce célèbre food truck ? »
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Je crois qu'il est inutile de dire que je la vois pas vraiment comme une collègue de travail. Si j'ai bien appris quelque chose en six mois, c'est que dans la hiérarchie, il y a d'abord les médecins, puis les infirmiers, puis les secrétaires (parce rien que quand elles font leur moue de l'enfer elles tiennent ta vie entre leurs mains), et enfin les pompiers. Seuls les ambulanciers sont en dessous de nous parce que leur seul travail est de rouler le plus vite possible pour être sûr d'amener quelqu'un encore en vie, histoire d'être payé. C'est pas qu'on est inefficaces, mais on est réputés pour être des espèces de Cowboys qui n'ont aucune connaissance de l'hôpital. C'est vrai me concernant, mais pas forcément pour mes collègues. Et si je dois être tout-à-fait honnête, elle est surtout une jolie femme qui a l'étrangeté d'intimider de par son statut, et au contraire de ne pas le faire de par son comportement. Après tout, je l'ai dérangée durant une pause, elle aurait aussi bien pu m'envoyer chier.

Ses arguments sont plus que cohérents quand il s'agit de défendre les raviolis en boîte, et je dois me rendre à l'évidence. C'est vrai, vous avez raison ouais. Mais vous pourriez faire un stage à la caserne si vous avez besoin de vous remplumer. Sur le trottoir, je désigne non loin le camion orange devant laquelle s'étale une procession de gens affamés. C'est là bas. Vous me faites confiance et j'peux choisir pour vous, Billie ? J'ai l'impression de déjà sentir l'odeur de la viande, et je me dis que mon entraînement sera bien pus compliqué avec un burger dans le ventre...
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Billie grimaça instantanément. Ethan semblait très gentil, la plupart des pompiers semblaient d'ailleurs très aimables, du moins lorsqu'ils étaient à l'hôpital, mais pour autant, l'idée de se retrouver dans une caserne, entourée de testostérone, lui faisait froid dans le dos. « Moui je ne suis pas sûre que la caserne soit faite pour moi... » Déclina-t-elle poliment, sans être pourtant sûre que son invitation était sincère, et non pas une simple plaisanterie. « Et puis qu'est-ce que vous mangez, à la caserne ? Barbecue tous les midis, non ? » C'était décidément le thème des derniers jours, les clichés sur les professions du secteur judiciaire et médical. Ahem.

Le regard de la brune s'arrondit, à la vue de la file d'attente qui s'entassait devant le camion. C'était du monde, beaucoup de monde, et elle ne supportait guère le monde que dans la salle d'attente des urgences ! « Oh. » Souffla-t-elle en s'immobilisant. « Il y a peut-être trop de monde, non...? Je veux dire, ça risque d'être long... »
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Si j'entendais les pensées de la Doc, je lui dirais que oui bien sûr, on est gentils, aimables, serviables même. Mais je dois me rendre à l'évidence que les calendriers de pin-up à l'intérieur des murs de la caserne, les blagues grivoises, les commentaires de gros beaufs sont légion chez nous. Je ne déments donc pas, car je ne pense pas non plus que la caserne soit faite pour elle, quand bien même je suis sûr qu'une femme pourrait apporter plein de choses pour pallier à nos mauvaises habitudes. J'aimerais bien faire un barbecue tous les jours, et je serai pas surpris qu'en Californie c'est ce qu'ils font mais ici, la pluie nous empêche d'en faire autant qu'on l'voudrait.

La fille d'attente ne me fait pas peur, et pour une très bonne raison. Vous croyez que j'ai le temps de passer une demie heure à attendre mon burger? Je connais le cuistot, on peut passer comme on veut. J'esquisse un sourire parce que si je n'ai pas énormément de relations en ville, celles que j'ai sont très utiles. Ou bien vous avez changé d'avis ?
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Encore une fois, ces considérations pourtant très perspicaces ne l'avaient pas effleurée. Billie ne mangeait pas souvent en société, ni même à heure fixe. On ne l'invitait jamais pour un barbecue, et elle ne risquait certainement pas d'en organiser chez elle. « Je dois admettre que ce n'est peut-être pas l'endroit idéal pour les barbecues... Vous avez un palliatif, du coup ? » Quelles étaient donc les habitudes des pompiers de Red Hawk ? Ils devaient sans doute être un peu comme le reste du personnel hospitalier, toujours en décalé, à grignoter lorsqu'ils avaient le temps de le faire, sur le pouce.

La jeune-femme cligna des yeux, très peu habituée aux passe-droits, et à peu près certaine qu'elle n'en userait pas même si elle en avait. « Oh... Je... Non, je n'ai pas changé d'avis, c'est seulement... Enfin ça ne se fait pas trop, non, de couper la file, comme ça ? » L'idée de passer devant tous ces gens qui attendaient depuis, peut-être, déjà un moment, la mettait mal à l'aise. Pour autant, elle savait aussi qu'il était fréquent que les pompiers ou les médecins ou même les policiers passent avant les autres, parce qu'ils étaient pressés et que l'uniforme valait bien quelques privilèges... Mais à cet instant précis, ni Ethan ni elle ne portait d'uniforme.
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Si j'avais correctement écouté le chef j'aurais été en mesure de faire une plaisanterie médicale intello sur le palliatif mais j'admets que c'est encore un peu compliqué pour moi. Je me confine à l'urgence pour l'instant et c'est déjà pas mal. Des fois on commande des pizzas... Mais des pizzas saines ! Du type double mozza, pepperoni et poivron. Après tout il y a tout ce dont on a besoin dedans. Et puis souvent on la mange froide le lendemain... Mais je ne m'aventure pas sur ce terrain.

Sans vouloir la prendre de haut je la regarde de toute ma hauteur, et je considère la petite foule devant nous. Vous, vous avez jamais ne serait-ce que jeté un papier à terre, hein ? Jamais d'excès de vitesse non plus ? Je me fends d'un sourire en posant une main sur son épaule pour la convaincre de me suivre et plus bas j'ajoute: Personne nous en voudra, Billie, de toutes façons je doute que vous ayez beaucoup de temps, hm ?
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« Mh, ça peut être sain, la pizza, oui, des féculents, des légumes, des protéines, y a tout ce qu'il faut dessus... Il ne faut pas en manger tous les jours, quoi... » Billie était de celles qui pensaient, si elle devait donner des conseils en nutrition, que tout était bon tant que l'on n'en abusait pas. Comme toujours, les excès étaient mauvais, mais aucun aliment à son sens n'était foncièrement néfaste. Elle ajouta dans un petit sourire complice. « Enfin je mange des raviolis en boîte, ce n'est pas moi qui vous jetterais la pierre. »

La jeune-femme fronça les sourcils. « Je n'ai pas le permis, ça limite les excès de vitesse... Et non, je ne jette pas mes papiers au sol. » Il visait juste, mais ça n'était pas bien compliqué. Billie se figea un instant, au contact de la main masculine sur son épaule, et se dégagea aussi doucement que possible de ses doigts pour avancer vers le food truck. Elle pinça les lèvres, pesa un instant le pour et le contre avant d'admettre. « Non, je n'ai pas beaucoup de temps... »
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