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The things we lost || Priam

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Les drames constituaient le quotidien de la jeune-médecin, et l'on pouvait même, de façon assez macabre, déclarer qu'ils constituaient son gagne-pain. Rien n'était plus grisant, rien ne mettait tant les urgences en ébullition que l'annonce d'un drame, un terrible accident, un incendie, un carambolage, n'importe quoi signifiant que les traumas allaient se précipiter aux portes de l'hôpital. Du moins ç'avait été le cas durant l'intégralité de ses études, lorsqu'elle opérait encore à Boston. C'était un peu moins vrai, à présent que ses talents étaient employés au sein d'un hôpital public qui manquait cruellement de moyens, et de personnel. Mais quel que soit le contexte, Billie était accoutumée aux catastrophes et aux accidents, et mieux que personne la brune savait garder son calme au cœur de la tempête.

Elle ne pouvait pourtant empêcher son cœur de battre la chamade, tandis qu'elle approchait du chantier cloisonné par les barrières de sécurité qui interdisaient l'accès au public. Les murs partiellement effondrés révélaient encore les entrailles de l'immeuble, les poutres tordues et les morceaux de métal déformés jaillissant des monticules de gravats, tels les membres brisés d'une créature agonisante. Seul le calme environnant contrastait avec l'ambiance post-apocalyptique des lieux, les ouvriers ayant déserté le chantier avant que le jour ne se couche... Et il avait bien fallu la protection de l'obscurité pour que Billie se risque à s'aventurer ici.

La jeune-femme balaya les alentours d'un regard inquiet, avant de retenir son souffle pour se pencher. Elle se contorsionna pour passer sous l'une des barrières, et se redressa en clignant des yeux, comme surprise de sa toute nouvelle aptitude à franchir les limites établies. Nulle curiosité malsaine, pourtant, ne l'animait, seulement le besoin de récupérer au cœur des décombres quelques affaires personnelles... S'il restait encore quelque chose à sauver.

II.Red Hawk
Priam Whitaker
Priam Whitaker
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Ma bouille : The things we lost || Priam D3c82783231f2ebd7bac7f20acdc366f983e0ef1
Triggers Warning : abandon parental.
Date d'inscription : 19/03/2023
Messages : 2402

The things we lost. @Billie Stevens et Priam ; 23 juin 2023. Priam ne savait même pas pourquoi il revenait sur les ruines de leur ancien immeuble. Tout avait été détruit, il ne restait plus rien, pas un chat. Les pompiers avaient vite évacué les lieux, balisant la zone et avaient formellement interdit à quiconque de mettre un pied de l'autre côté des barrières. Sauf que voilà... Timmy avait perdu une peluche. Et pas n'importe laquelle, celle de Ruben de la Pat Patrouille. Il s'en était rendu compte que maintenant et depuis, c'étaient les crises de larmes. Priam avait cherché partout : chez ses parents, à l'école, il avait demandé à Giulia, Yasiel, Howl... Rien. Ruben avait disparu. Alors, Priam se dit, en toute logique, qu'il avait péri dans le tremblement de terre. Comment allait-il pouvoir expliquer cela à son enfant de cinq ans ? Peut-être qu'il pouvait faire un tour sur le chantier, voir si par miracle, il trouvait cette peluche ? Après avoir passé trois nuits sans dormir, toutes les théories paraissaient plausibles.

C'est comme ça qu'il s'était retrouvé sur le chantier, à retourner les décombres encore présents dans tous les sens pour chercher cette peluche. C'était comme retrouver une aiguille dans une botte de foin. Il s'arrêta un moment, s'asseyant sur un tas de brique, réfléchissant. Il se rendait bien compte du ridicule de la situation. Ce n'étaient pas des semaines après qu'il allait retrouver ce Ruben. Mais il ne savait pas quoi faire pour remonter le moral de Timmy. Il prit sa tête entre les mains, réfléchissant un instant, quand un bruit soudain le fit sursauter. Il se releva, voyant qu'une demoiselle était arrivée sur les lieux. "Bon sang ! Vous m'avez fait peur !" dit-il en posant une main sur sa poitrine, le coeur tambourinant. Puis, réalisant qu'il n'était plus seul et que sa présence ici n'était pas justifiée, il bredouilla : "Euuuh... En fait... Je suis ici, parce que..." Il n'arrivait pas à trouver d'excuse. Pourtant, il était assez doué pour raconter n'importe quoi. Mais, en observant de plus près la demoiselle, cette dernière n'était pas inconnue. "Hey mais... Vous êtes arrivée dans l'immeuble il n'y a pas longtemps ?"



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