Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal


(FB) Cold cases can be warmed up, just like hearts | Ft. Nick

Invité
Anonymous
Invité
Information
   
T’épluches toutes les enquêtes de disparition d’enfant de l'État. Depuis que ton fils a disparu, tu te penches sur chaque enquête non résolue, les unes après les autres. Tu le fais sur ton temps libre, alors tu n’avances pas vite. En deux ans, tu en a résolu 3, mais aucune ne t'a mené jusqu’à ton fils. Et tu continues, parce que tu gardes espoir. Ta femme elle commences à te dire qu’il est sûrement mort, mais tu refuse d’y croire. Ça mène a des disputes, et tu finis souvent sur le canapé. Tu n’arrives pas à tourner la page, tu ne peux pas. La simple idée de tourner la page te donne l’impression d’abandonner ton fils et tu ne peux pas t’y résoudre. Il est encore en vie, tu le sais, tu le sent, appelez ça comme vous voulez, une intuition, l’instinct paternel, de la folie, du déni, tu t’en fiche, tu le sais au fond de toi. Tes recherches t’ont mené jusqu’à Silentwood pas très loin d’ici où un enfant à été porté disparu puis retrouvé mort quelques temps après. Les deux villes ne sont pas si éloignées que ça, ce ne serait pas fou d’imaginer que les deux enquêtes pourraient être liées. En te renseignant un peu, tu as appris que le père du garçon habite désormais à whitebridge. Coup de “chance” peut-être? Tu choppes l’adresse de Nicholas Blackmon et tu profites de ton jour de congé pour t’y rendre. Avant de partir, ta femme et ta fille te rappelle qu’elle a une représentation au collège dans l’après midi, que tu as promis d’y être et tu ne dois pas oublier. Dans la voiture tu zieutes le dossier pendant un moment. Il finit par se rendre à l’appartement de monsieur Blackmon, et sonne. Quand la porte s’ouvre tu entames la conversation.

“Monsieur Blackmon? Bonjour je ne vous dérange pas? Je suis Nathaniel Reid, FBI. J’aimerais vous parler de Raphaël quelques instants si vous avez du temps.”

Tu as le ton ferme, sûr de toi. Et s’il n’a pas le temps, tu allais faire en sorte qu’il le trouve. Techniquement, tu n’es pas là pour une affaire officielle, tu n’es même pas en service, mais ce que tu fais de ton temps libre ne regarde que toi. Et puisque les flics de la ville sont trop con pour faire ce qu’il faut, et refusent de se sortir les doigts du cul, c’est toi qui va retrouver Austin. Si ces singes de première n’étaient pas des abrutis fini, des gogoles avec un cerveau d’huître, peut-être que Austin serait en sécurité, chez vous, depuis longtemps. Mais non, puisque la ville engageait des crétins au QI de cornichons, les preuves qui auraient pu te mener à Austin ont eu le temps d’être piétinées, salies, souillées. Et te voilà à chercher dans toutes les affaires du coin, tout reprendre, de A à Z pour essayer de trouver ton fils, et plus tu te plonge dans différentes enquêtes non résolues, plus tu te rends compte que le système judiciaire à de sérieux problèmes.
I.Admin
Nicholas Blackmon
Nicholas Blackmon
Information
   https://blessedwithacurse.forumactif.com/t169-nicholas-blackmon-
Ma bouille : (FB) Cold cases can be warmed up, just like hearts | Ft. Nick A91242b2e506a2fdb22e08a8e63e4b9abf1177e5
Triggers Warning : Abandon, décès, cancers, kidnapping, dépression, addiction...
Date d'inscription : 02/10/2022
Messages : 154
L’appartement était bien vide aujourd’hui. J’avais passé la nuit au club, comme souvent, ma fille était chez une amie et mon fils faisait sa vie, comme a son habitude. J’aurais dû dormir, trouver un peu de temps pour me reposer, mais au lieu de ça, j’avais enfilé mon jogging et mon t-shirt de sport pour faire un peu d’exercice. Dans ce grand appartement, une salle exprès avait été emménager pour le sport. C’était une de mes addictions, avec l’alcool et le boulot. Mais il était hors de question que je boive à cette heure et je n’avais plus grand-chose à faire au niveau du boulot. Il me restait donc le sport.

Cela faisait un moment que j’étais dans la salle quand on sonna à la porte. Je pris une serviette pour essuyer la sueur de mon front et alla ouvrir. Devant moi se trouvait un homme qui se présenta comme étant Nathaniel Reid, du FBI. Il voulait me parler de Raphaël. Je me poussais pour le laisser entrer.

- Bien sûr, pas de problème. Entrez. Désolé pour la tenue.

Si j’avais su qu’un agent du FBI serait venu me voir, j’aurais laissé tombé le sport et enfiler quelque chose de plus présentable. Je passais une main dans mes cheveux pour détacher les quelques mèches brunes de mon front.

- Asseyez vous. Vous voulez boire quelque chose ? Café ? Thé ? De l’eau ?

Je ne proposais pas d’alcool à un agent qui devait-être en service. En tout cas, moi, il me fallait un grand verre d’eau.

- En quoi puis-je vous être utile ?

Je repensais constamment à cette histoire, a la mort de mon fils, et celui de ma femme quelque années plus tard.


I wanted to fix thisBut I couldn't stop from tearing it down
Invité
Anonymous
Invité
Information
   
Les pistes se font de plus en plus rares, et les suspects potentiels aussi. Tu tournes en rond, encore et toujours depuis que ton fils a disparu. 5 ans qu’il a disparu, mais tant que tu n’auras pas une preuve irréfutable qu’il est mort, jamais tu ne t’arrêteras. Pas tant que l’homme qui te l’a enlevé ne sera pas derrière les barreaux, ou mort de ta main. Tu continues d’essayer de lier la disparition d’Austin avec les affaires non résolues de l'État et des États voisins, c’est pour ça que tu es là aujourd’hui. Tu n’en as que faire de sa tenue, t’as passé du temps dans des camps militaires de fortunes, ou dans des planques, t’as vu pire en somme.

“Pas de problèmes, après tout, je débarque sans prévenir.”


Tu lâches un sourire apologétique en entrant. Tu sais que l’effet de surprise pour les interrogatoire est une bonne chose, moins de temps pour se préparer à omettre certains détails.

“Je veux bien un café.”

Ton poison depuis quelques années, souvent accompagné de whiskey ou de scotch. C’est pas comme si c’était ce qui t’empêchait de dormir, mais ça te permettait de rester concentré pendant tes insomnies, qu’elles servent au moins à quelque chose.

“J’enquête sur les disparitions et meurtres d’enfants non résolus. J'espère découvrir des éléments qui permettent de découvrir de nouvelles pistes et potentiellement, de conclure ces affaires.”


Tu ne mentionnes pas ton fils, pour le moment les affaires ne sont pas liées, et de toute façon ça ne mènerait à rien pour le moment.

“Si ça ne vous dérange pas, j'aimerais reprendre depuis le début. J’aimerais que vous me disiez ce qu’il s’est passé le jour où votre fils à disparu, avec autant de détails que vous pouvez. L'homme qui vous a pris votre enfant est encore dehors et je voudrais que justice soit rendue.”

T’as déjà lu les rapports, et les retranscriptions, mais c’est toujours mieux d’entendre les choses de la bouche des victimes. Et peut-être que cette affaire te mèneras à celui qui t'as pris ton fils. Du moins tu l'espères, t'as pas vraiment le choix que de courir après la moindre petite piste.
I.Admin
Nicholas Blackmon
Nicholas Blackmon
Information
   https://blessedwithacurse.forumactif.com/t169-nicholas-blackmon-
Ma bouille : (FB) Cold cases can be warmed up, just like hearts | Ft. Nick A91242b2e506a2fdb22e08a8e63e4b9abf1177e5
Triggers Warning : Abandon, décès, cancers, kidnapping, dépression, addiction...
Date d'inscription : 02/10/2022
Messages : 154
(FB) Cold cases can be warmed up, just like hearts | Ft. Nick 26a0 TW: Violence sur enfant, enlèvement, meurtre

J’allais dans la cuisine faire couler un café à mon invité surprise. La police avait arrêté de s’occuper de cette affaire depuis longtemps. Peut-être y avait-il eu de nouvelles victimes ou tout simplement, il y avait du nouveau ? Mais je préférais ne pas trop croire en cette possibilité. Bien sûr, je voulais que le meurtrier de mon fils paye pour son crime, même si, à mes yeux, la prison est encore quelque chose de bien trop doux.
Je revenais avec une tasse de café fumant et un verre d’eau, les disposant sur la table a mangé sur salon, là où l’agent était déjà installé.

- Je pensais sincèrement que plus personne ne s’occupait de la disparition et du meurtre de mon fils.

Mes mains entourèrent le verre devant moi. Ce sujet était sensible, encore douloureux et il le serait sans doute jusqu’à la fin de mes jours.

- Je n’étais pas là, je travaillais quand c’est arrivé. Ma femme était à la maison, Raphaël jouait dans le jardin. Elle gardait toujours un œil sur lui par la fenêtre, mais il a fallu qu’elle s’absente quelques minutes de la fenêtre pour que notre fils disparesse. Elle l’a cherchée dans le quartier, au cas où il serait partie avec des copains ou perdu en s’aventurant trop loin. Bien sûr, il ne s’était ni perdu, ni aller avec des amis.

Non, il avait été enlevé par une ou des personnes sans cœur, ayant déchiré notre famille et sans doute de nombreuses autres.

- Elle est venue me chercher au travail en panique. Nous avons appelé la police, mais vous savez comment c’est… ils ne prennent pas au sérieux quand ça date de quelques heures. Ils ont fini par faire des recherches aux bouts de trois jours. Surtout que ce n’était pas le seul cas de disparition de ce genre… Nous étions au courant, c’est pour ça que ma femme le surveillait attentivement quand il était dehors.

Mais ça n’avait pas suffi, bien entendu. Chaque nuit, je me demandais comment ça se serait passé s'il avait joué uniquement sans la maison et jamais dehors.

- Ils ont retrouvé sans corps quelques mois plus tard. Dans une forêt et d’après les légistes, il avait subi des violences physiques avant d’être étranglé.

Après avoir entendu ces mots, il y a quelques années, je gardais en tête l’image de mains d’hommes encerclant le cou de mon doux garçon… Je fus pris de nausée, comme à chaque fois. Je pris une gorgée d’eau, prenant une longue inspiration que je voulais discrète, avant de doucement souffler.


I wanted to fix thisBut I couldn't stop from tearing it down
Invité
Anonymous
Invité
Information
   
Tu savais exactement ce que vivait les proches des victimes disparues, c’était d’ailleurs ce qui t'avait amené à changer de bureau. Ton fils n’était pas mort, tu en étais persuadé. Ou peut-être était-ce simplement du déni. Pour toi, c’était comme une sensation inexplicable au fond de tes tripes. Il était encore en vie, tu en étais certain. Malheureusement, toutes les victimes ne restent pas en vie. Nicholas Blackmon le savait bien. Et certes, l'affaire qui concernait son fils avait été classée sans suite, mais ça ne t’empêchait pas de fouiller, à la recherche d'indices concernant ton propre fils.

L'enquête n'es pas réouverte, mais j'ai décidé d'y jeter un nouveau regard.”

Si tu peux apporter un regard nouveau à l’enquête, pourquoi pas découvrir la vérité, alors autant que tu le fasse, au moins tu sers à quelque chose, pour d’autres. Ce qu’il te raconte résonne avec ta propre histoire. Toi non plus, tu n’étais pas présent lorsque ton fils à disparu, et c’est ta femme qui à géré les premiers moments seule. Tu acquiesçe lorsqu’il mentionne le manque de professionnalisme des flics. Tu es d’accord avec lui là-dessus.

“Je suis désolé pour votre perte. C’est trop souvent des histoires similaires que j’entend.”


Et ça ne vaut pas que pour les enfants, mais aussi pour les adultes. Peut-être plus pour les adultes même, dont les disparitions ne sont parfois même pas prises en compte. Tu espères ne jamais avoir à vivre ça, retrouver le corps de ton fils… non. Ce n'est pas possible. Tu allais le retrouver, vivant. Tu n’avais pas d’autre choix, l’échec n’était pas envisageable.

“J’ai récupéré le dossier qui concerne l’enquête et je compte bien en éplucher chaque détail et trouver de nouvelles pistes… Je ne peux rien vous garantir, si ce n’est que je ferai de mon mieux.”

Tu as plus de motivation que n’importe quel autre agent, déjà parce que tu fais ça hors de tes heures de bureau, mais aussi parce que tes raisons sont bien plus égoïste que pour n’importe qui d’autre.

“Est-ce que ces dernières années, vous avez pensez à de nouveaux suspects, des gens qui selon vous auraient mérité d’être un peu plus interrogés par la police?”

T’as beau faire partie du système, tu ne fais pas confiance à tes collègues, le boulot n’est bien fait que s’il est fait par toi. Tu ne portes pas dans ton cœur les flics, et tu ne reste que pour l’accès à des éléments que tu ne pourrais pas avoir autrement.
Contenu sponsorisé
Information