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Warth and pain for love [Shanoria #1]

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Warth and pain for love

Octobre - nuit
w.  @Victoria Fitzsimmons
C’était de ces journées où rien n’allait. Au contraire, même, tout allait de travers, d’un bout à l’autre de la journée, comme si le monde voulait qu’il soit encore plus au fond du trou. Il y avait de ces jours où le ciel gris tonnait, où les pleurs d’Aidan dès le réveil n’aidaient pas, où les cris fusaient dans la maison Callaghan.

Et c’était le genre de journée où Shane se demandait si le monde avait décidé de lui en vouloir. Dispute avec Rachel quant à la garde d’Aidan, qu’il avait du prendre au travail avec lui. Et bien sûr, l’enfant n’avait de cesse de pleurer, jusqu’à ce que le détective puisse le déposer chez Elena à sa pause déjeuner. Dossiers accumulés, le vase était rempli bien avant midi. Et le soir même, la goutte de trop : on l’appelle pour le prévenir que Mary a fait une rechute, une crise, peu importe. Quand la voix du médecin mentionne sa mère, ses problèmes, Shane n’est pas là, encore abruti par les disputes du soir dans la maison entre les ainés et le faux patriarche. La colère est là, sourde, alors qu’il est sorti sous l’orage grondant et les gouttes légères dans l’espoir de la faire redescendre, cette émotion sourde qui entrave ses muscles et sa pensée.

Il a marché longtemps. Bien trop longtemps en sortant du boulot, à ne pas vouloir rentrer tout de suite. Mais il sait où il est. Il a cherché lui-même l’information, le lendemain de son petit rendez-vous avec Victoria. L'avoir revu remue d'avantage les choses en lui. Ce café était définitivement l'idée de merde du siècle. Il l'a dans la tête, elle l'obsède d'autant plus qu'elle est définitivement hors de sa portée...

Est-il calmé ? Pas le moins du monde. Mais il voit quelqu'un sortir de son immeuble et en profite pour s’approcher. Aux boites aux lettres, il repère mécaniquement le numéro de son appartement, retirant la capuche de ses cheveux bruns malgré la pluie intensifiée. Il grimpe les marches du perron, ne se demande même pas ce qu’elle pensera à le voir là, sous son blouson luisant de la pluie. Il n’a pas envie de discuter et ce sentiment se confirme quand il frappe à sa porte. Il ne veut pas parler, il veut seulement la voir, l’embrasser, l’avoir pour lui.

Juste une fois
Comme avant.

Il sait qu’à peine elle essaiera de poser une question qu’il viendra s’emparer de ses lèvres. Ces mêmes lèvres qui le hantent depuis qu’elles ont été si proche de lui quelques jours plus tôt.

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S'appeler Fitzsimmons ça voulait dire devoir assisté à toutes ces soirées mondaines dont ses parents raffolaient, un peu trop à son goût. Ça n'avait jamais été son truc et ça ne le serait sans doute jamais. Toute cette frivolité, cette hypocrisie, toutes ces discussions banales où tous ces privilégiés trouvaient encore le moyen de se plaindre, ça la rendait folle. Ils vivaient dans leur cage dorée à Whitebridge bien loin de la réalité, de ce que des personnes moins chanceuses pouvaient vivre notamment à Red Hawk. Si elle pouvait éviter d'y assister c'était avec grand plaisir, elle pouvait enchainer trois, quatre gardes s'il fallait. En général, l'hôpital lui sauvait la mise mais pas cette fois-ci. Dans ce genre de soirée elle se trouvait non loin du bar et du buffet, emplacement stratégique. Ce soir elle essayait surtout d'éviter le moindre homme que sa mère tentait de caser avec elle. On ne pouvait pas lui retirer le fait qu'elle était plus que persévérante mais en vain. Ces hommes n'intéressaient pas le moins du monde la brune parce qu'elle n'allait pas finir avec un homme choisi par ses parents et puis le seul homme avec qui elle aurait bien fini ses jours n'était plus une option. Enfin elle ne savait pas trop.

Dès que l'occasion se présenta, elle finit par s'éclipser de cette soirée devenue suffocante. Faire semblant ça ne durait qu'un temps. Elle avait encore un allié de taille, William, le chauffeur de la famille. Quelques minutes plus tard elle était dans cette berline qui roulait jusqu'à chez elle. Ce soir le temps était à l'orage, tout comme son humeur, fatiguée de sa garde, de cette soirée dépourvue de sens avec laquelle elle avait enchainée. En plus de cela, Milo était chez le vétérinaire, il s'était blessé la veille et devait rester en observation. Elle n'avait qu'une seule envie, retrouver son lit. Une fois rentrée, elle se regarda dans le miroir de l'entrée. Tout ce maquillage, ces bijoux étaient d'un superflu, tout comme cette robe même si l'ensemble avait eu son succès ce soir. Elle retira ses talons, appréciant de mettre fin à cette torture.

Elle eut à peine le temps de se diriger vers la cuisine pour se prendre un verre d'eau que l'on sonna à sa porte. Étrange vu l'heure qu'elle confirma en jetant un oeil au four où elle était affichée. Elle se dirigea vers la porte, jetant un oeil à travers le judas, c'était Shane. Que faisait-il ici? Elle hésita quelques secondes, elle aurait pu se contenter d'ignorer sa venue, faire comme si elle était absente sauf qu'elle voulait savoir ce qu'il faisait ici. Elle ouvrit alors la porte, il était trempé jusqu'aux os. Elle resta interdite quelques secondes, peinant à enregistrer l'information comme lorsqu'elle l'avait recroisé au détour d'une rue de Whitebridge. "Qu'est-ce que tu fais là?" Ils ne s'était pas revus, ni même parlés depuis la dernière fois. Depuis ce café, ces vraies retrouvailles. Enfin elle n'oubliait pas ce moment où elle lui avait couru après pour rattraper sa connerie et qu'elle avait bien cru qu'ils allaient renouer autrement que par la parole. Elle était paumée depuis, elle savait ce qui avait failli arriver, elle en mourrait d'envie et elle le connaissait assez pour savoir que lui aussi en avait envie mais n'avait pas cédé. Elle savait aussi que son self-control allait une nouvelle fois être mis à rude épreuve, qu'il allait en falloir beaucoup pour ne pas qu'elle cède à ce désir qui s'était réveillé car jamais disparu depuis trois ans. Mais avait-elle vraiment envie de continuer à freiner des quatre fers?

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Warth and pain for love

Octobre - nuit
w.  @Victoria Fitzsimmons
C’était une connerie monumentale. La plus grosse de sa vie, peut-être. C’est probablement pour cette raison qu’il ne s’est pas tourné vers Elena. Pas ce soir, pas quand il n’avait aucune autre envie que celle de frapper dans un mur. Ou d’être avec elle. Au fond ça revenait au même : se faire mal pour essayer d’évacuer.

Et quand elle ouvre, le regard profond du détective remonte sur elle, sur ses jambes, sur cette robe. Bordel, qu’elle est belle. La connerie se mue peu à peu en une excitation sourde, bestiale, sauvage. En cet instant, il n’est pas fiancé, il se fiche bien de l’infidélité que représente son geste pour quiconque. Il esquisse un pas, sans répondre à ses questions ; la lueur dans ses yeux parle pour lui. Il brise la distance entre eux, comme ce jour-là, au café, quand elle l’a poursuivie, quand il n’avait qu’une envie, l’embrasser. Il marque de nouveau ce temps, là, à portée de ses lippes qui l’appellent, comme pour s’assurer qu’elle ait la même envie que lui avant de rompre les derniers millimètres qui les séparent. Et c’est presque un soupire qui s’échappe quand il retrouve la sensation familière de ses lèvres contre les siennes.

Du pied, le brun pousse la porte qui se ferme, sans rompre ce baiser. Il a besoin de la sentir, de sentir sa peau sous ses doigts. Et il se fiche bien d’être trempé par l’orage quand il vient la serrer contre lui, que sa main remonte le long de son dos et qu’il détache un instant ses lèvres pour la regarder, l’œil fièvreux et bouffé par le désir.

J’ai pas envie de parler… je veux juste…

Toi. Juste toi. Mais la phrase reste en suspend ; il lui laisse une chance de le repousser, de s’enfuir, d’annuler sa connerie avant que les choses ne dérapent - et il espère au fond de lui que ça dérape.

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Victoria avait pleinement conscience lors de leur dernière entrevue que tous deux avaient dû lutter pour ne pas céder à cette tentation, cette tentation de se retrouver, de dévorer les lèvres de l'autre, de sentir leurs corps l'un contre l'autre, encore une fois. Effort incommensurable pour résister. Elle savait que ce serait plus douloureux qu'autre chose, la situation n'avait pas changé, son père était toujours dans le tableau et à l'équation s'était ajoutée une nouvelle femme. Elle ne voulait pas être de celles qui pouvaient bien se moquer que la place soit déjà prise. En réalité, avoir Shane de nouveau devant elle lui faisait oublier toutes ses bonnes résolutions et ses principes.

Pourquoi était-il là? Elle n'eut aucune réponse mais elle le connaissait assez pour comprendre. Son regard était équivoque, son désir se reflétant dans son propre regard empli de ce même sentiment. Ses yeux sur elle, la distance qui s'amenuise entre eux, ses lèvres une nouvelle fois à portée mais est-ce que cette fois-ci ils allaient s'empêcher de succomber? Son regard oscilla entre ses lèvres tentatrices et le brun de ses yeux. Cela ne dura que quelques secondes, elle ne recula pas, bien au contraire, ses lèvres vinrent s'écraser sur les siennes. Elle savait que c'était une connerie mais bordel cela lui faisait un bien fou. Comme s'il lui avait bel et bien manqué quelque chose depuis leur rupture. Son coeur qui s'emballe, ses papillons qui naissent dans son ventre, cette sensation qui lui avait tant manquée et qu'aucun autre ne pouvait lui donner. Ses bras s'enroulant autour de sa nuque alors que son corps se pressait contre le sien. C'était comme une immense bouffée d'oxygène, comme si elle sortait la tête de l'eau.

Il se détacha d'elle à peine quelques secondes, quelques secondes de trop. J’ai pas envie de parler… je veux juste… Elle savait ce qu'il voulait parce qu'elle voulait exactement la même chose. Dans son regard il pouvait lire le désir qui brûlait en elle. Elle savait aussi que c'était une mauvaise idée, qu'elle ne devrait pas faire cela et qu'ils regretteraient sans doute tous les deux. Elle rapprocha une nouvelle fois son visage du sien, son regard une nouvelle fois ancré dans le sien. L'une de ses mains se glissa sur sa joue avant de venir caresser ses lèvres du bout de son pouce, elle luttait intérieurement mais elle finit par déconnecter son cerveau. Fuck. Sa main glissa sur son torse alors que l'autre nichée derrière sa nuque attira une nouvelle fois son visage vers elle. Elle s'empara de nouveau de ses lèvres, baiser passionné, sauvage, tout ce désir enfoui depuis tout ce temps et réprimé depuis leurs retrouvailles devait s'exprimer. Baiser fiévreux, sa langue venant sans attendre à la rencontre de la sienne. Sans le rompre, ses mains vinrent le débarrasser de son blouson trempé, détail qu'elle avait omis à la seconde où elle s'était de nouveau retrouvée dans ses bras, à la place qui lui était due. Elles ne se firent pas ensuite prier pour venir se glisser sous son t-shirt, elle avait ce besoin de sentir de nouveau sa peau sous ses doigts, les frissons la parcourir à son contact.

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Octobre - nuit
w.  @Victoria Fitzsimmons
Elle voulait la même chose que lui, parfait. Il n'aurait pas à se poser de question, seulement à se laisser porter par des vieilles habitudes pourtant si délicieuses en l'instant. Il peut lire le feu ardent, miroir de celui qui brule en lui. Les doigts de Victoria sur ses lèvres laissent une trainée cuisante, une attente sobre mais qui lui apparait comme une éternité jusqu'à ce que les doigts sur sa nuque le ramène à elle, que ses lippes viennent de nouveau s'emparer de celles du détective. Et il serait prêt à parier que là, maintenant, il pourrait graver son empreinte sur ses hanches si la robe ne faisait pas obstacle.

Son blouson glisse de ses épaules, s'échoue au sol sans que son propriétaire ne s'en préoccupe une seule minute. Shane la ramène contre lui, comme s'il pouvait fusionner avec ce corps qui lui fait tant envie. Un frisson remonte quand les doigts de sa belle viennent effleurer les abdos, son ventre ; immédiatement, ses doigts se resserrent autour d'elle alors que leurs langues ne se délient entre elles. Il grogne, frustré par la robe dont il commence à chercher dans son dos la fermeture éclair. Ses doigts remontent sur le tissu, il serre contre lui sa belle jusqu'à atteindre la fameuse fermeture qu'il saisit avant de la faire glisser le long du dos de son amante, ses doigts effleurant sa colonne vertébrale d'un toucher léger. Il se défait de ses lèvres, vient embrasser sa machoire, descendant jusqu'à son cou tandis que les doigts de Victoria le taquine toujours sous son t-shirt. Il se détache un instant, impossible séparation, pour se débarrasser du t-shirt.

Est-ce qu'il tient compte de la possible présence du chien ? Nullement. Au même titre qu'il se moque ouvertement de faire ça dans l'entrée. Le désir, la colère sourde de sa journée, tout ça l'empêche de réfléchir, il n'est possédé par rien d'autre que son envie. Le reste n'a plus aucune espèce d'importance.  

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Collée contre son corps, les mains de Shane ancrées dans ses hanches, elle resserre son étreinte un peu plus, en cet instant il est hors de question de se séparer de lui. Même avec la meilleure volonté du monde elle n'y arriverait pas, elle ne répondait plus de rien du moment qu'il avait posé ce regard noir de désir sur elle et que ses lèvres s'étaient échouées sur les siennes. Le désir était bel et bien là, l'impatience aussi alors qu'elle commençait à le défaire de toutes ces couches superflues, avide de retrouver cette sensation de sa peau contre la sienne. Sourire satisfait quand elle sentit encore l'effet qu'elle avait sur lui, laissant ses mains se balader à leur guise sous le t-shirt du brun, caressant doucement son dos avant de revenir se poser sur son ventre, traçant le sillage de ses abdos. À son tour de frémir quand elle sentit ses doigts venir défaire sa fermeture et effleurer sa peau au passage. Elle ferma les yeux quelques instants quand il vint glisser ses lèvres dans son cou avant de se reculer quelques secondes pour se débarrasser de son t-shirt. Elle en profita pour faire glisser sa robe à ses pieds avant de l'envoyer un peu plus loin. Elle posa son regard sur le brun, mordillant doucement sa lèvre inférieure, il était toujours aussi beau. C'est pas une bonne idée Vic. Foutue pour foutue. Elle l'attira de nouveau à elle, ses lèvres entrant de nouveau en collision avec les siennes, ses mains ne se privant pas de caresser sa peau. Elle l'entraina avec elle dans le salon, titubant presque parce qu'elle avait beau connaitre les lieux par coeur, ne pas réussir à se détacher de lui posait un petit souci pour se déplacer de manière fluide jusqu'au canapé. Une fois qu'elle buta dedans, elle se détacha enfin du brun avant de l'y pousser. Une fois assis, elle vint à califourchon sur lui, ses mains sur son torse avant de venir déposer une trainée de baisers qui partait du coin de ses lèvres pour finir sa course dans son cou, mordillant et suçotant légèrement sa peau au passage. Elle se moquait bien de savoir qu'il aurait certainement une marque à cet endroit même demain.

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Octobre - nuit
w.  @Victoria Fitzsimmons
Sa raison peinait à se faire entendre, il n'y avait rien qui le poussait à s'éloigner d'elle, d'autant plus quand elle se débarrassa de cette robe de la frustration. Le souffle du brun est lourd, profond, quand il croise son regard, cette lèvre entre ses dents. Il se demande un instant pourquoi ils se sont séparés. Mais il occulte totalement que c'est elle qui s'est débarrassée de lui. Est-ce qu'il lui faisait payer ? Sans doute un peu. Il n'avait pas l'intention de trahir sa parole, ce mariage comptait. Et il ne comptait ni s'expliquer, ni se justifier.

Mais en l'instant, son esprit était abruti et embrumé par le regard de Victoria sur lui, le regard de cette fille sur son corps, cette lèvre qu'elle ne lâchait pas. Il brise la distance, double initiative quand elle vient récupérer ses lèvres. Chaque trace de ses doigts sur la peau du brun laisse une trainée vive, comme si elle peignait d'or sa peau clair.

Il la suit, ne connaissant rien au lieu, il se laisse emmener, conduire. Un arrêt, elle se détache de lui, l'inondant d'une frustration bien trop vive. Elle lui a manqué. Il se laisse basculer, tomber dans le canapé en la bouffant des yeux. Parce qu'elle est là, parce qu'elle est belle, parce qu'elle veut encore de lui. Parce qu'il ne pensait pas pouvoir de nouveau la serrer dans ses bras. Instant contemplatif jusqu'à ce qu'elle monte sur ses cuisses, par dessus ce jean qui n'était pas une défense réellement efficace face au désir qui le consumait. Il pose sa tête sur le dossier, laisse descendre ses baisers dans cou, sur sa gorge. Elle le rendait fou. L'idée même de conserver une trace de sa connerie ne l'agitait pas, alors que ses larges mains longeaient son dos pour venir effleurer la chute de ses reins et se glisser sur ses fesses.

Brusquement, l'idée que d'autres aient eut accès à elle, à cette femme qui auparavant était la sienne, se pointe et le rend plus possessif. Ses bras se resserrent autour d'elle tandis qu'il vient dégrafer le soutien-gorge d'une main - a croire que ces choses là ne s'oublient pas. Il vient s'emparer de ses lèvres à nouveau, venant taquiner de ses dents la lèvre inférieure de sa belle. Il n'avait jamais été ouvertement possessif avec Victoria, mais cette fois-ci, tout venait en ce sens ; il la voulait pour lui. Son jean devenait étroit, trop, et les mains de Vic sur son torse n'aidaient en rien. Il la bascule sur le coté, l'allongeant sur le dos pour venir au dessus d'elle, défaisant sa ceinture et les boutons de son jean avec précipitation. Rapidement, il revient l'embrasser, capturant ses lèvres avant de descendre. Son cou, sa gorge, sa clavicule, sa poitrine, qu'il prend soin d'embrasser plus longuement. Des habitudes qui ne sont jamais réellement parties, alors que ses doigts menacent dangereusement de la mettre à nue en faisant glisser la culotte le long de ses jambes.

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Victoria ne savait pas ce qu'elle faisait du moins, sa conscience n'était pas là, c'était son corps, son instinct ou plutôt ses pulsions qui parlaient pour elle. Incapable de se détacher du corps de son ex amant, incapable de ne pas laisser ses mains se balader ailleurs que sur sa peau, ses lèvres de quitter les siennes. Elle en avait rêvé de ce moment, et pas que depuis leurs retrouvailles. Ce n'était pas comme si elle l'avait quitté par envie. Il lui avait toujours manqué, elle n'avait jamais désiré un homme comme lui, peut-être parce qu'elle n'en avait jamais aimé un comme lui. Elle le redécouvrait pourtant ce soir, ce corps qu'elle connaissait si bien, par coeur. Une nouvelle sensation. Sensation plus bestiale, plus animale, un désir charnel intense qui se devait d'être assouvi. Incapable de penser aux conséquences de cette tentation à laquelle elle cédait. Une fois à califourchon sur lui, sa bouche explora un peu plus sa mâchoire, son cou, y laissant sa marque. Elle le sentit la serrer un peu plus contre lui, elle l'aida ensuite à la débarrasser de son soutien-gorge devenu une barrière de trop. Elle se colla un peu plus à lui, son bassin se mouvant contre le sien, elle pouvait déjà sentir le désir qu'il avait pour elle. Un léger gémissement lui échappa quand il vint jouer avec sa lèvre inférieure, couplé à son souffle qui continuait de s'accélérer.

Elle eut à peine le temps de descendre ses mains sur sa ceinture qu'il la bascula sur le canapé. Ses mains vinrent se perdre dans ses cheveux tandis qu'il parsemait sa peau de baisers, pas un seul endroit ne lui échappait. Elle frissonna de nouveau à son contact alors que son coeur continuait de s'emballer et que son désir continuait d'être attisé. Il atteignit encore un autre pallier quand il vint la débarrasser de sa culotte, il n'allait pas tarder à savoir l'effet qu'il avait encore sur elle. Il n'allait pourtant pas rester en reste. Ce fut à lui de se débarrasser de la seule barrière qu'il restait entre eux avant que son corps ne revienne s'écraser contre le sien. Son désir était en parfaite harmonie avec le sien et ne demandait qu'à être assouvi mais pas si rapidement même si les mouvements de son bassin trahissaient ce que son corps désirait. Elle saisit son visage entre ses mains, son regard planté dans le sien, ses lèvres retrouvant rapidement leur place sur les siennes. Elle fit ensuite glisser l'une de ses mains le long de son dos, doucement très doucement, finissant sa course sur ses fesses pour mieux venir s'emparer de ce qu'elle désirait tant. Elle n'allait pas se plaindre de savoir qu'il pouvait encore avoir ce désir pour elle même après tout ce qu'ils avaient vécu. Sans lâcher son regard, bien décidée à jouer avec lui, elle commença de sensuels et tortureurs va-et-vient même si elle n'avait plus beaucoup d'efforts à fournir, sentant son membre se durcir un peu plus à chaque mouvement. Cependant, elle adorait le voir perdre pied dans son regard, accélérant puis décélérant ses mouvements pour accentuer un peu plus sa torture.

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Octobre - nuit
w.  @Victoria Fitzsimmons

TW : Sexe
C'était une danse qu'ils connaissaient par coeur, qu'ils se remettaient en mémoire comme s'ils l'avaient exécuté hier. Une danse sans pareil ; Shane avait beau avoir eut quelques conquêtes par-ci par là ces dernières années, rien n'égalait la sensation de Victoria contre lui. Au diable les bonnes résolutions faites à Elena de ne pas céder à cette femme qui l'avait pourtant fait souffrir. Le brun ne pouvait repousser ces mains, les lèvres de la belle sur sa peau ; il ne pouvait refuser ces sensations qui satisfaisaient grandement le coté bestial de cet instant. Il retire la culotte, dernier barrage pour lui avant que ses doigts ne viennent se perdre entre ses cuisses. La sensation lui arracha un sourire incontrôlable, tant nostalgique qu'orgueilleux de constater l'effet qu'il avait encore sur elle.

Lui-même finit de se mettre à nu, laissant choir au sol ce jean délavé par l'usure et son boxer. Immédiatement, il vient retrouver le corps de son amante, comme si le manque le bouffait déjà de l'intérieur. Un instant, son regard dans le sien avant que ses lèvres ne reviennent s'emparer des siennes avec avidité. Un frisson suit la course des doigts de Victoria et c'est un grognement satisfait qui traverse les lèvres du détective quand elle vient faire encore grimper son désir. Ses pupilles capturent celles de Shane et la colère reprend le dessus quand il s'échappe de ce regard pour plonger dans son cou, venant la mordiller à mesure que ses propres doigts taquinaient sa perle, se perdant sur le mont Venus de sa compagne. Il ne voulait pas avoir conscience de ce qu'il faisait, il voulait juste l'espace d'un instant retrouver les sensations familières de celle qui lui avaient manqué. Le reste n'avait aucune espèce d'importance à ses yeux.

Il sent le bassin de Vic se presser contre ses doigts, avides de plus, et s'il s'écoutait, il viendrait en elle, là, maintenant. Mais Shane n'oublie jamais qu'il reste un Callaghan et la fertilité de ses parents n'est plus à démontrer. Il ne compte pas s'assurer de l'hérédité de cette information. Ses mouvements se ralentissent ; bien entendu, il n'avait pas anticipé - en même temps, c'était pas prévu qu'il débarque de la sorte. Il se redresse pour la regarder ; la flamme dans ses yeux n'est pas moindre, bien au contraire. Il a le souffle rauque de l'excitation, si bien qu'il doute qu'elle l'entende :

- T'as...

Un regard. Elle sait, ils se sont toujours compris... Maintenant il espère ne pas avoir à bouger de ce canapé, même s'il doute qu'il y a une maigre chance que ce soit possible.

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Victoria se laissait guider par son instinct, pulsions engendrées par ce désir étouffé pendant trois ans, brusquement réveillé quand elle avait recroisé le chemin de Shane. Il avait sommeillé là tout ce temps, elle était encore complètement mordue de cet homme qui finirait par avoir raison d'elle. Sa conscience était endormie parce que sinon elle aurait déjà coupé court mais elle ne pouvait pas, et certainement pas depuis qu'elle avait retrouvé cette sensation si familière et plaisante de ses lèvres contre les siennes, et de son corps collé au sien. Ils étaient comme inévitablement attirés l'un vers l'autre, magnétisme contre lequel ils ne pouvaient, et ne semblaient pas non plus vouloir lutter. Retrouvailles presque bestiales illustrant le manque cruel de l'autre. Elle continuait d'attiser doucement mais sûrement le désir de son amant, tandis qu'il lui rendait la pareille. Ses doigts entre ses cuisses, ses lèvres dans son cou, cette danse endiablée ne put que la faire gémir de plaisir. Elle savait pourtant qu'elle en voulait plus, tout comme lui. Elle avait ce besoin de ressentir de nouveau cette connexion qu'elle ne pouvait avoir qu'avec lui.

Elle lâcha un soupire de frustration quand il se redressa même si elle lisait dans son regard le même désir qui brûlait en elle et qui la consumait. T'as... Ce fut à peine inaudible mais il n'eut pas besoin de terminer sa phrase, elle avait compris d'un regard ce à quoi il faisait référence. Elle hocha la tête, elle en avait toujours dans sa table de chevet au cas-où mais le chemin lui paraissait bien long, comme si Shane allait lui échapper ou que l'excitation allait redescendre. Elle savait qu'elle en prévoyait toujours de secours dans son sac, elle était toujours prévoyante. Elle repoussa doucement le brun pour se redresser et venir attraper son sac à main déposé à son retour sur le fauteuil juste à côté. Elle fouilla dedans quelques secondes avant de trouver un préservatif. Cependant, cela eut le don de la sortir de cette transe qui avait pris place à la seconde où ils s'étaient jetés l'un sur l'autre et que ses lèvres avaient retrouvé les siennes. Elle bloqua quelques secondes avant de se retourner vers Shane. Il pouvait maintenant lire le doute dans son regard, sa conscience avait subitement repris le dessus. "C'est pas une bonne idée.." Lâcha-t-elle dans un souffle presque inaudible, en pleine lutte intérieure, partagée entre assouvir ce désir et être raisonnable. "On devrait pas.. T'es..." Fiancé. Ce dernier mot mourut dans sa gorge, menaçant de lui brûler l'oesophage, incapable de le dire. Parce que recoucher avec son ex n'apportait rien de bon surtout quand les sentiments étaient encore là et qu'il était définitivement promis à une autre et surtout heureux avec une autre. Elle ne voulait pas avoir de l'espoir, même si elle savait que de son côté, sa famille serait toujours un obstacle mais une fois de plus, cela lui faisait réaliser qu'elle n'avait pas tourné la page.

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C'était risqué de couper ainsi l'élan, de laisser le bon sens reprendre ses droits fondamentaux. Il le savait alors que ses doigts se perdaient contre elle, titillant sa perle dans une langoureuse torture. Lui-même se laisse faire, se laissant venir aux doigts experts de Victoria qui le connait par coeur. Mais il veut plus et il sait qu'ils ne pourront pas y échapper. Un mot... seulement, et Vic hoche la tete et le repousse pour venir attraper le précieux dans son sac.

Mais il voit son geste, ce moment où les choses changent, alors qu'il est sur le coté dans ce canapé, dans cet appartement qu'il ne connait pas. Il se redresse, les sourcils froncés. Sa propre conscience va se manifester, aussi il se lève.

- On devrait pas.. T'es...
- On s'en fout.. qu'il chuchote.

Il vient près d'elle, glisse ses mains sur ses hanches, s'emparant doucement de ses lèvres, plus tendre. Il refrène l'envie bestial, veut plus mais montre moins - même si son corps le trahit. Il s'éloigne, laisse son souffle se perdre sur le visage de sa belle :

- T'en as envie ou pas ?

Parce que sinon il attrape ses affaires pour se barrer. Et s'il en a pas envie, il ne forcera pas Victoria ; le brun ne s'imagine pas rester là, à devoir se justifier. Alors il demande une dernière fois, ultime confirmation. Il ne viendra pas supplier, demander plus ; il s'assure seulement de ce qu'elle a envie, ayant déjà bien trop bafoué les limites de ses fiancailles de toute façon.

- Je t’aime, le reste j’m’en fous…

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Victoria savait que c’était une connerie, qu’elle le regretterait sans doute dès le lendemain. Elle savait que ça ne serait que souffrance maintenant qu’il était loin de sa portée, le coeur pris par une autre, sans oublier son cher et tendre père dont l’ombre planait toujours. Cependant, elle avait du mal à résister à cette douce tentation, cela ravivait les bons souvenirs et puis elle qui pensait ne plus jamais le voir, l’avoir pour elle. C’était une véritable torture intérieure, prise entre deux feux. Ses principes, ses valeurs, sa dignité un peu aussi se perdaient face au désir et ce que Shane représentait pour elle. Pourtant, elle ne put s’empêcher de briser cette danse endiablée parce que soudainement sa conscience s’était réveillée. Elle finit par exprimer ce doute à haute voix, à mi-mots mais de toute façon son regard parlait pour elle. On s'en fout.. Pas elle. Enfin si. En fait non. Bref. Il se rapprocha de nouveau d’elle, il allait avoir raison d’elle. Elle était incapable de penser convenablement, d’être raisonnable et encore moins réfléchie. Elle chassait bien vite cette petite voix qui lui disait de reculer, récupérer ses vêtements et lui demander de partir avant qu’ils ne fassent tous les deux quelque chose qu’ils regretteraient.

T'en as envie ou pas ? Elle posa ses mains sur son torse, comme pour forcer leurs corps à se tenir à distance, fuyant son regard onyx. Elle aurait voulu lui répondre non pour le chasser mais elle savait qu’elle n’était pas capable de mentir. Il l’aurait su en plus, tout son corps la trahissait. Elle soupira. « C’est pas la question.. » Non Vic tu peux pas faire ça. Elle était prête à lui dire qu’ils allaient en rester là même si c’était compliqué sauf qu’elle ne s’attendait pas à cet argument.  Je t’aime, le reste j’m’en fous… Son regard se releva vers lui instantanément, les sourcils froncés, est-ce qu’elle avait bien entendu ce qu’elle avait entendu? Pour une fois son regard était indéchiffrable, elle ne savait pas ce qui se cachait derrière ses mots. Cependant, le moment ne se prêtait pas à avoir une grande réflexion, naïve, idiote un peu aussi. Elle se serait vue de l’extérieure qu’elle ne se serait pas reconnue, aucune volonté, aucune intelligence comme si ces trois petits mots finissaient de raviver cette flamme. Une seconde d’hésitation puis de nouveau sa conscience se fit la malle. Elle attrapa son visage entre ses mains et captura de nouveau ses lèvres. Le pacte avec le diable était scellé, elle était loin la voix de la raison. Le désir de nouveau attisé, une fois de plus elle ne répondait plus de rien. Elle se détacha quelques secondes de lui pour reprendre son souffle avant de lui glisser le fameux préservatif dans la main. Les regrets ce serait pour demain, pour le moment elle le voulait lui, et lui seul.

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w.  @Victoria Fitzsimmons

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Une part de lui sait parfaitement qu'au matin il ne pourra pas se regarder dans la glace, que ce qu'il fait n'est pas bien, que sa morale en l'instant est plus que douteuse. Mais il s'en fiche, il y a cette colère qui gronde encore, sourde, conséquence de la désastreuse journée qu'il a passé, de ces trois dernières années à se remettre. Shane était des plus égoistes en ce moment précis, quand il choisit le poids de ses mots, ces trois petits mots qu'il n'a jamais dit qu'à elle. Il ne ment pas, certes, mais il utilise ces sentiments enfouis pour servir sa cause, purement sexuelle.

Il soutient son regard, comme pour confirmer ses mots. Comme pour dire qu'il est sûr. Et il l'est, sûr. Certain de ses sentiments, comme s'ils étaient restés intacts. La réalité veut qu'ils soient empreint de cette colère, ombre menaçante de la rancoeur envers celle qui a brisé son coeur. Renforcement de son égoïsme, égo du mâle enorgueilli quand Victoria revient l'embrasser. Il ressent encore cette bouffée d'oxygène quand ses lippes viennent prendre les siennes. Il soupire d'aise avant qu'elle ne se détache de lui, lui glissant le préservatif dans la main. Il vient déchirer l'emballage de ses dents - il a, de toute façon, les ongles trop courts pour le faire aisément - et vient récupérer les lèvres de Vic des siennes, l'entrainant à sa suite pour venir se rasseoir dans le canapé ; il profite du trajet pour enfiler la protection avant de se rasseoir dans le canapé - autant ne pas s'emmerder à aller loin. D'une pression de la main sur la sienne, il ramène son amante sur ses cuisses pour recapturer ses lèvres, devenues son oxygène. Ses doigts repartent à l'exploration de sa belle, venant rallumer la flamme éventée par ce petit instant de doute. Il préférait vérifier qu'elle était toujours d'accord avant d'ouvrir les réelles hostilités.

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TW +18

Victoria avait mis son bon sens au placard, il avait embarqué avec lui ses principes au passage. L'homme d'une autre ça n'était même pas une option normalement mais c'était Shane. Tentation presque irrésistible, pourtant quand sa conscience avait de nouveau pointé le bout de son nez, elle s'était vue prête à lui dire à contre-coeur de prendre ses affaires et de partir. Et puis, il avait fallu qu'il lui dise ces trois petits mots, trois ans après ils avaient toujours ce même impact, quoique presque démultiplié parce qu'il devrait la haïr et certainement plus l'aimer. Son regard semblait appuyer ces mots qui venaient de franchir ses lèvres, cela eut raison d'elle parce qu'au fond elle était toujours amoureuse de lui et que de toute façon, cette situation était déjà un joyeux bordel. Paumée elle l'était mais ce fut de nouveau son coeur et son désir qui reprirent leur droit, elle ne répondait plus de rien. Ses lèvres de nouveau sur les siennes comme pour sceller leurs destins. Elle se laissa guider jusqu'au canapé, avant de se retrouver sur lui une nouvelle fois. Il vint l'embrasser, elle passa ses mains autour de sa nuque, soupirant d'aise quand il vint de nouveau attiser son désir, même cet aparté n'avait pas eu raison de la flamme qui brûlait en elle. Elle glissa à son tour sa main sur son membre pour s'assurer de ne pas le laisser en reste. Elle mordilla doucement la lèvre du brun avant de reculer son visage de quelques maigres centimètres, son souffle se mêlant toujours au sien. Front contre front, son regard plongé dans le sien, il savait, elle savait. Ils en avaient envie tous les deux, un accord silencieux. Elle se redressa doucement avant de venir le guider en elle. Elle lâcha un gémissement qu'elle vint étouffer contre ses lèvres quand elle retrouva cette douce sensation familière tant désirée. Elle entreprit ensuite de mouvoir son bassin contre le sien, parfaite synchronisation, cette danse qu'ils connaissaient si bien, ce n'était pas nouveau mais pourtant, elle avait une toute autre saveur aujourd'hui.

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Warth and pain for love

Octobre - nuit
w.  @Victoria Fitzsimmons

TW : Sexe
Les doigts d'une main jouant du désir de sa belle, l'autre parcourt son dos. Lui soupire contre sa peau, réclame d'avantage quand elle revient poser sa main sur lui et grogne presque quand elle s'échappe. La distance lui paraissait immense alors qu'il sentait toujours son souffle sur sa peau. Un accord tacite, mais suffisamment clair entre eux quand Victoria vient le glisser en elle. Shane ressert ses doigts sur ses hanches de plaisir, revenant immédiatement aux lèvres de son amante pour étouffer le son rauque qui remonte de sa gorge. Son corps suit le sien avec instinct, habitude, comme s'ils avaient fait ça la veille. Comme si trois ans n'étaient jamais passés. Le détective ressert ses doigts autour des hanches de Vic, glisse même une main jusqu'à ses fesses. Il veut plus. Impression d'être insatiable, d'avoir besoin de toujours plus. Alors, délicat, il augmente le rythme de ses hanches, accélère la cadence avant de se détacher des lèvres de la brune pour venir dans son cou, venir embrasser sa poitrine alors que ses doigts s'ancrent dans sa peau, comme pour y laisser une trace éternelle et indélébile de son passage. Sa marque. Son empreinte, sa possession. Pour que le prochain qui la touche - il répugnait cette idée - se rendent compte qu'elle était la sienne.

Gestes de plus en plus vifs, précipités, féroces. Shane étouffe contre la peau de sa belle les grognements bestiaux de plaisir ainsi que les soupirs d'aise qui passent ses lèvres. Ses dents viennent mordre la poitrine de Victoria, légères morsures au rythme de ses hanches. Il sait parfaitement qu'il ne tiendra pas des heures du fait qu'elle lui ait manqué, qu'il n'ait eut personne dans son lit - à ce point - depuis longtemps n'aidait pas. Il remonte jusqu'à son cou qu'il embrasse, lent ; il se plait à la laisser mener cette danse.

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