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Le bonheur est dans la cuisine.

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Première rencontre
“Il faut savoir quand s'arrêter”




Malgré la distance, il conservait encore et encore sa main au-dessus de ma vie. Tel un marionnettiste il contrôlait ma vie. Avais-je vraiment le choix, je savais au plus profond de moi qu’il attendait dans l’ombre le moindre signe de faiblesse, le moindre faux mouvement de ma part.  Je devais avoir un coup d’avance sur lui.  La famille payait pour mon appartement, même si ce dernier n’avait rien de bien luxueux. J’avais également un budget pour la nourriture et les dépenses payés par la carte de l’entreprise. Mais encore, quand je l’utilisais vibrais en moins un drôle de sentiment, j’avais l’impression d’alourdir une dette invisible envers lui.

Je dormais, normal il devait être 2 heures du matin, lorsque mon téléphone me tira de mes songes. Sursautant de mon cauchemar pour observer la seule source de lumière de la pièce d’un plissement des yeux. J’avais le cœur lourd dans ma poitrine, mais j’observais toute de même le message ‘’Je vais bientôt venir te voir Ptite-sœur :) ‘’ Il pouvait voir que j’avais consulté son message et il devait savoir l’angoisse qu’il venait de faire naitre dans mon esprit. Observant la chambre je soupirai avant de lui répondre ‘’ Parfais’’ Quoi dire de plus, quoi faire de plus que fermer mon téléphone et me redressé dans mon appartement, parcourant les couloirs de long en large pour me chasser les images de la tête, pour retirer les théories farfelues de mon esprit. La nuit termina alors sa course, plongeant le ciel dans les premières lueurs du jour.

La nuit, avait été qu’un moment remplis de tourment, toutefois de cette détresse était venue une idée, un plan pour prendre les devants, pour prévoir l’inévitable; Je devais me trouver du travail, un travail qui me donnerais assez pour subvenir à mes besoins, toutefois je devais continuer à faire comme si je dépendais de la famille.

L’esprit de nouveau claire, j’avais profité du calme pour prendre une douche brûlante, choisir des vêtements confortables ; Jeans de couleur bleu foncé avec un petit chandail rose et une veste en cuir sombre. Plusieurs C.V. Fraichement imprimé dans la main j’observais la porte de mon appartement sans vraiment savoir si je devais foncer ou attendre. Je n’avais jamais eu besoin de donner des C.V. en fait j’avais de l’expérience sur le marché du travail suite à mon cours en cuisine mais rien de plus.

Rassemblant mon courage à deux mains, j’ouvris la porte de mon appartement et je pris d’assaut les commerces, donnant des C.V. Discutant un peu avec les gens, mais personne ne semblait chercher, ou certain me refusait car je n’avais pas d’expérience. Il était bien dur de faire ça place dans une nouvelle ville. Légèrement découragé, le ventre complètement vide et une dernière feuille en main. Je décidai de laisser tomber pour aujourd’hui.

J’ignore pour vous, mais l’estomac vide la journée semble toujours plus pénible et les problèmes toujours plus énorme.  M’arrêtant alors devant un restaurant, je poussai la porte ou un tintement se fit entendre, le lieu semblait calme  pour cette heure matinal. Une hôtesse m’indiqua doucement une table de libre, non loin d’une fenêtre ou je pris place en la remerciant, après m’avoir glissé un menu de l’établissement, elle retourna à son poste à l’entrée. J’observais autour de moi un moment, attachant à l’aide d’un chou qui étouffait mon poigner, mes cheveux en queue de cheval question de laisser ma nuque respiré un peu.  Je déposai mon téléphone sur la table, l’observant un moment avant de prendre le menu. Chaque plats proposés semblaient délicieux, il y avait des nouveautés et des mets que je n’avais pas eu la chance de goutés, j’avais faim et je ne savais pas quoi choisir. Mon téléphone s’illumina un moment, sur mode vibration je me dépêchai alors pour voir le message soulagé que ce n’était pas mon frère qui m’annonçait son arrivé. Il avait vraiment le don de me détruire mes journées, toutefois le sourire de quitta point mes lèvres et je pris mon C.V  entre les mains « Il va bien avoir une personne qui va m’appeler » Dis-je doucement pour ma personne avant de soupirer.


KoalaVolant
II.Red Hawk
Boyd Meyers
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Le bonheur est dans la cuisine. @Olivia Moretti et Boyd ; 23 juillet 2024. Les clients défilaient les uns après les autres, tout comme les commandes. Derrière les fourneaux, Boyd s'attelait à la tâche. Là où certains n'aimaient pas ces heures chargées, et stressaient, il n'en était pas de même pour Boyd. Il aimait ce coups de pression, devoir agir sans réfléchir, de manière mécanique. Pas le temps de se perdre dans des pensées négative. Cependant, il aimait aussi les instants plus calmes, où il pouvait prendre plus de temps pour créer des nouveaux plats. Au final, peu importe la période, le presque quarantenaire se plaisait dans son métier. Qui aurait cru quelques années en arrière, lorsqu'il était encore dans son uniforme de policier, qu'il finirait cuisinier et qu'il serait bon dans là dedans ?

En fin de matinée, à une heure un peu plus calme, il y avait moins de clients. Ce qui permettait à Boyd de sortir de sa cuisine pour aller en salle. Parfois, il appréciait servir lui-même les clients et avoir leurs retours sur les plats. Il en déposa un devant une jeune cliente rousse, qui semblait marmonner dans sa barbe. Elle semblait agacée et fatiguée. Boyd ne s'attardait pas dessus plus que ça. Il n'était pas le genre de personne à être bavard, ni à se mêler de la vie des autres. Il retourna dans sa cuisine, pour continuer ce qu'il avait à faire.

Peu après, il retourna dans la salle, s'attardant auprès de quelques clients, dont la jeune femme rousse. "Tout se passe bien pour vous ? Est-ce que vous avez besoin de quelque chose ?" demanda-t-il avec un sourire poli. Même si ce n'était pas sa spécialité, il savait que c'était important de s'intéresser aux clients, les faire se sentir le bienvenue. En général, c'est son patron, Wandreas qui gérait cela. Et il le faisait avec brio ! Wandreas était un vrai oiseau social qui arrivait à charmer tout le monde avec un large sourire.


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