Are you okay ? + Fauve & Oscar
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Are you okay ?
Devant la porte de ta cousine, tu réfléchis avant d'appuyer sur la sonnette. Tu as peur de la déranger. En général, tu ne te poses pas ce genre de question et tu fonces dans le tas. Un de tes pires défauts. Mais avec Fauve, tu fais un peu plus attention. C'est ta cousine, tu la considères toujours comme cette petite chose délicate et fragile. Si seulement tu savais qu'elle ne l'est pas tant. Ces quelque temps, tu t'inquiètes pour Fauve, tu la trouves plus renfermée, tu te demandes ce qui se passe. Tu sens qu'il se passe quelque chose, mais tu ne sais pas quoi. Ce n'est pas que ton côté curieux qui est titillé, mais aussi ton côté inquiet. Sous tes airs de pas doué, tu veux toujours tout faire pour tes proches, ce qui te rend un peu moins benêt. Tu finis par appuyer sur la sonnette. La porte s'ouvre sur le visage de Fauve (en même temps qui d'autre t'aurait ouvert la porte). Tu la trouves pâle et fatiguée. Tu fais comme si de rien n'était. Tu lèves les bras au ciel, affichant un grand sourire.
Visite surprise de ton cousin préféré !!
Tu ne sais pas vraiment si tu es son cousin préféré. En tout cas, Fauve est celle que tu vois le plus. Même plus que ton frère et ta soeur. Bon, en même temps, ils sont restés sur la côte ouest du pays. En général, tu ne rentres que pour les fêtes. Enfin, ce n'est pas le sujet. Aujourd'hui, tu te concentres sur Fauve.
Ça va ? Tu as une petite mine ? En tout cas, j'ai pris des remontants.
Tu lèves la main, montrant le pack de bières que tu as ramené. Ne jamais arriver quelque part les mains vides, c'est une de tes règles d'or.
Où est ma nièce préférée ?
Tu aimes bien les enfants, encore plus ceux de ta famille. Tu n'en as pas, mais tu aimerais avoir une grande famille. La fille de Fauve est adorable, et tu aimes bien jouer les tontons gâteaux avec elle, attendant d'avoir tes propres enfants.
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Are you okay ?
En général, tu ne fais pas trop de vagues. Sans être discret (on ne peut pas dire que tu le sois), tu ne te mêles pas trop de la vie des autres. Sauf quand il s'agit de tes proches, quand tu sens que quelque chose ne va pas, là tu ne peux pas t'empêcher de t'inquiéter et d'aller à la pêche aux infos. Et c'est justement le cas avec Fauve. Tu as des souvenirs de ta cousine, pétillante, pleine de vie, bavarde et là, tu n'as plus aucune de ses nouvelles. Tu sais que ce n'est pas normal et l'inquiétude s'empare de toi. Tu ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, mais tu es bien déterminé à le découvrir. Tu débarques sans prévenir.
Je suis peut-être le seul, mais je reste quand même le meilleur !
Tu rentres dans le logement tandis que Fauve fait attention à bien tout fermer derrière elle. Tu es un peu étonné de cela, mais tu ne le soulèves pas. Tu lui poseras des questions plus tard. Pour l'instant, tu fais comme si de rien n'était. En attendant, tu te concentres sur la petite tête qui arrive vers toi. Tu prends Billie dans tes bras, la faisant tourner avant de déposer un baiser sur sa joue.
Mais la vache ! Tu as encore grandi ! Tu vas bientôt me dépasser !" dis-tu en riant.
Enfin, du haut de ton 1m83, il faudra qu'elle mange beaucoup de soupe si elle espère pouvoir te dépasser un jour. L'enfant te raconte ces dernières journées, ce qu'elle a fait à l'école et se précipite vers son sac pour te montrer ses derniers dessins. Pendant ce temps, Fauve revient dans le salon, disant dans un soupir que Billie s'est ennuyée ces derniers temps.
Ah bon ? Pourquoi ?
Tu ne peux pas t'empêcher de remarquer que Fauve a un air triste. Tu remarques ces cernes sous ses yeux, comme si elle n'avait pas dormi depuis des jours. Tout comme sa paleur. Tu vois bien que son esprit est préoccupé par quelque chose. Si seulement tu savais quoi...
Fauve ? Tout va bien en ce moment ?
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Are you okay ?
Tu trouves cela touchant la manière dont un enfant arrive à illuminer une pièce par leur présence. Tu es arrivé, inquiet pour Fauve, mais en voyant ta nièce, tu oublies cela quelques secondes. Son rire se mêle au tien et le grand enfant que tu es commence déjà à faire l'idiot avec elle, tirant la langue pour lui faire des grimaces. Tu fais souvent le gars je m'en foutiste, one life, qui se moque de tout, mais dans le fond, tu rêves du jour où tu auras ta propre famille, quand tu auras des enfants. Ça fait peut-être prétentieux, mais tu sais que tu seras un bon père. Tu sais que tu mettrais tes enfants au centre de ton monde. Tu le fais déjà pour tes proches. Alors pour la chaire de ta chaire...
Si tu as peur qu'elle grandisse trop vite, ne lui fais pas manger de soupe alors." dis-tu sur le ton de l'humour.
L'enfant sautille sur place, disant qu'elle adore la soupe et qu'elle est prête à en prendre plein pour devenir la plus grande fille du monde.
Tu sais, il n'y a pas besoin d'invitation pour que je vienne. La preuve ! Et l'inverse est vrai. Vous pouvez venir chez moi quand vous voulez... Bon, il faut juste que Soledad ne soit pas dans le coin.
Contrairement à toi, ta colocataire n'aime pas du tout les enfants. Et même si l'envie de l'embêter est tentante, tu n'as pas envie que ça cause des problèmes à Billie. Au pire, si elles se décident de venir, vous irez au parc. Même si tu adores voir ta nièce, ce n'est pas pour cette raison que tu es venue, mais plus pour prendre des nouvelles de ta cousine. La réponse qu'elle te donne ne te convint pas. Et tu vois bien qu'elle essaye de changer de sujet, mais tu n'as pas envie de baisser les bras. Tant pis si tu dois être agaçant.
Tu es sûre ? Tu sais, tu peux tout me dire. C'est à ça que sert la famille.
Tu lui souris, espérant qu'elle comprenne bien que, quelque soit la situation, tu ne la jugeras jamais.
De toute façon, tu ne pourras pas faire pire que moi. C'est moi le boulet de la famille.
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