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harry ⟡ beautiful things.

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tu mènes ta vie comme tu le peux fauve. tu t'accroches et tu sers les dents, tu continues d'avancer surtout pour elle finalement. ce petit être que tu as porté, dont tu as donné la vie, la chaire de ta chair; ta raison de vivre véritablement. tu ne crois pas que tu serais encore de ce monde si tu ne l'avais pas. tu veux lui offrir une vie agréable. tu sais que tu n'es pas parfaite que tu as tes failles et tes noirceurs, mais quelque part tu sais que la lumière peut passer au travers si tu continues de t'accrocher et si tu ne perds pas espoir. tu te fais discrète voir même invisible. tu ne veux pas attirer l'attention sur toi, tu veux te tenir loin des problèmes même si tu sais que les fantômes rôdent. ta vie se résume à bosser et t'occuper de ta fille du mieux que tu peux avec les ressources que tu as et surtout cet amour inconditionnel synonyme de carburant. y'a rien de plus beau et de plus vrai que cela. puis sinon, tu fréquentes ce groupe aussi; tu ne sais pas trop comment t'es atterri là exactement. ça fait quelques rencontres déjà, tu t'assis simplement et tu écoutes ces gens, leurs histoires qui font parfois écho à la tienne; des similitudes. ça fait en sorte que tu te sens un peu moins seule dans ton chaos. tu n'es cependant pas prête à t'exprimer à parler de toi. c'est une chose que tu refuses de faire d'ailleurs, tu ne veux et tu ne peux pas trop parler non plus, parce que tu sais que cela pourrait te nuire; te mettre en danger et mettre en danger billie aussi. tu te dois de la tenir à distance de tout ça, c'est ton ultime bataille. cet après-midi tu n'as pas réussi à trouver quelqu'un pour s'occuper d'elle, alors tu l'amènes avec toi faire les courses. jeune fillette encore pleine d'innocence, bel enfant de deux ans seulement. tu entres dans la supérette avec elle dans les bras. enfant sage, elle fait rarement des crises dans les lieux publics et c'est tant mieux. elle te ressemble vachement lorsque tu étais gamine. par contre, elle a ses yeux à lui. "prête pour les courses mon trésor..." que tu lui souffles comme une douce confidence. tu es toujours entrain de lui parler, toujours en interaction pour qu'elle soit stimulée au maximum. enfant curieuse, tu le vois et tu le ressens déjà. tu fouilles maladroitement dans ta poche de veste pour y trouver ta liste chiffonnée. tu te lances dans la première rangée simplement en y regardant les produits sur les étagères. tu ne roules pas sur l'or, tu bosses comme femme de ménage; c'est pas le boulot le plus glorieux, mais au moins ça te permet t'apporter de la nourriture sur la table. la supérette est tranquille aujourd'hui et tant mieux. par contre, tu ne peux pas t'empêcher de jeter un regard parfois derrière toi, toujours aux aguets; toujours en mode instinct de survie c'est ancré et ça ne peut pas faire autrement.  au tournant d'une rangée, pour passer à la suivante, ton corps se fige lorsque tu remarques cette silhouette familière. tu pourrais clairement tourner les talons, mais ce n'est pas dans tes habitudes de fuir; plutôt paradoxale quand on y pense... m'enfin, tu te contentes d'avancer dans la rangée où il se trouve et là encore, il semble ne pas t'avoir remarquer; les yeux rivés sur l'un des produits. ça t'amuses presque de voir cette scène se dérouler devant tes yeux.

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Pour de temps en temps trouver quelques conseils et surtout un groupe de personnes qui comprendraient ce qu’il pouvait ressentir, Harry avait fréquenté cet espèce de… de quoi ? Parfois il jurerait que c’était comme un club de jeu, comme quand on va se faire des soirées karaokés ou pétanques. Enfin, ça lui faisait du bien, mais il y allait souvent seul. Pas la peine d’emmener Astrid avec lui et qu’elle voit les doutes de son père. C’est qu’elle était intelligente – trop d’ailleurs à son goût – et comprenait vite.
Il y avait autant de jeunes que de vieux et autant de femmes que d’hommes. Au moins passaient-ils des bon moments ensemble une fois terminé le moment où chacun parle un peu de lui, pour ceux qui le veulent bien sûr. Le dernier conseil en date c’était pour éviter de se faire mener par le bout du nez par son enfant. Oui mais, encore fallait-il s’en souvenir.

Aujourd’hui fallait remplir le frigo. Mais bien sûr pour ça, il avait prévu d’emmener Astrid avec lui, histoire de passer du temps ensemble. Dès qu’il le pouvait c’était de toute façon ce qu’il faisait. Assise sagement dans le caddie, la petite cherche à tout prendre, ou du moins ce qui a des couleurs plaisantes sur l’emballage. Un vrai combat qui fait pourtant bien rire Harry. C’était bien mieux comme ça.

Il hésitait devant une boîte de pop-corn, parce que c’était une soirée importante, il y avait un dessin animé qui passait ce soir et qu’on ne pouvait pas louper et forcément, papa avait intérêt à bien suivre l’histoire à côté de sa petite chérie. Mais pour ça, pop-corn obligatoire. Maintenant l’éternelle question : sucré ou salé ?
Le temps de la réflexion il oubli un peu ce qui peut se passer autour de lui et c’est sa fille qui pointe du doigt une maman et sa fille et fait lever les yeux de l’entraîneur vers elles. « Oh, bonjour ! » sa fille attrape son visage dans ses petites mains « Papa, papa, c’est qui ? Ta copine ? » Il ébouriffe les cheveux d’Astrid et s’approche de Fauve tout sourire. « Une amie de papa. On discute de temps en temps eh bien, de vous les enfants. » puis il reprend pour la jeune femme « La corvée dont on échappe pas. Vous allez bien ? » un temps de réflexion, puis il reprend « Harry, du groupe de discussion, enfin, je suppose que vous avez une meilleure mémoire que moi et puis je ne passe pas inaperçu ! » D’ailleurs, il en profiterait bien pour « Sucré ou salé ? » et se faire reprendre par sa fille « Papa, elle sait pas. » « Ha oui, les pop-corn. J’arrive pas à me décider. » Il présentera les deux boîtes face à lui.

Quelque part, ça faisait plaisir de tomber sur une tête connue ici. On se sentait un peu moins seul. « Vous faites souvent vos courses ici ? » Il avait remarqué qu’elle ne parlait pas trop, peut-être parce qu’ils étaient trop nombreux ? Harry espérait presque qu’ils puissent échanger. Ca serait dommage qu’elle reste renfermée sur elle-même. Le groupe est là pour ça après tout. « En tout cas, elle est bien sage, plus que la mienne. » Astrid tirera la langue avant de rigoler. « Elle a de l’énergie à revendre. Aussi forte que sa maman. » Une pointe de nostalgie.
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Il n'était certainement pas facile tous les jours de jouer la maman solo, mais c'était un choix que tu avais fait; une décision que tu avais prise dès le départ, dès l'annonce de ta grossesse et tu ne le regrettais pas. Étant donné les circonstances, c'était la meilleure décision que tu pouvais prendre pour toi et pour ton futur enfant. Évidemment, tu te doutes qu'elle risque de poser des questions en grandissant; tu allais gérer cela en tant voulu. Tu profites de ces moments précieux avec elle qui semble passer à grande vitesse. Tu as la sensation, qu'elle grandit un peu plus chaque jour et que bientôt; elle te lâchera la main pour voler de ses propres ailes. Juste de penser à cela, ça te donne le vertige. Alors pour le moment, tu profites de sa jeunesse et tu es au première loge pour la voir grandir et se développer. Tu ne savais pas ce que c'était l'amour conditionnel avant qu'on te la dépose dans les bras après ton accouchement. Aussitôt ce contact réalisé, tu as comprise. À partir de cet instant, tu es devenue une véritable lionne; c'est devenu Bille et toi contre le reste du monde, plus rien d'autre n'avait d'importance.

Billie est une enfant relativement sage, mais avec son brin de fougue à ses heures; elle te ressemble énormément. Tu espères juste qu'en grandissant, elle prenne des chemins plus glorieux que toi. Tu seras toujours là pour la guider et l'épauler en la mettant en garde, sans pour autant l'empêcher de vivre sa propre vie. Lorsque tu débarques dans la rangée, tu le remarques en pleine réflexion devant.. un paquet de popcorn; la situation te fait sourire de façon amusé. Il n'est pas seul, une fillette l'accompagne et c'est d'ailleurs elle qui remarque votre présente à ta fille et toi. "Bonjour.." Souffles-tu doucement, toujours cet air d'amusement sur le visage. Amusement qui s'intensifie alors que la fillette prend la parole, il est clair qu'elle a du mordant et cela t'amuses. Pendant ce temps, Billie demeure silencieuse spectatrice de la scène qui se déroule sous ses grands yeux. Doucement, tu acquiesces d'un mouvement léger de la tête pour approuver les propos d'Harry. Finalement, il te demande si tu vas bien; il sont rares les fois où on te le demande. Peut-être parce que tu ne permets pas aux gens de réellement te le demander. Tu combles cette question fatidique à grands coups de sourires; comme ça, ça évite d'aller au fond des choses. "Ça va et vous?" Tu préfères retourner la question, tu n'aimes pas que la lumière soit trop longtemps sur toi. Tu te mords doucement la joue, baissant les yeux retenant un rire alors qu'il continue sa tirade faisant à nouveau les "présentations" mais évidemment que tu te souviens de lui et pas uniquement parce qu'il ne passe pas inaperçu. À chaque fois, qu'il s'exprime dans le groupe de paroles; tu trouves que ces propos sont sentis et sa voix est apaisante aussi; comme si on était obligé de l'écouter; attirer par cette voix réconfortante. "Je me souviens de vous.."

Que tu lui confirmes venant à relever tes yeux clairs vers les siens. Aussitôt il reprend te mettant toi aussi face au dilemme du sucré-salé. sur le coup, tu demeures un peu sans voix devant la question. La fillette s'en mêle pour que son père t'apportes plus de précision et ça t'amuses à nouveau. Sans aucun doute, cet enfant à de la répartie et c'est savoureux. "Oh, je vois, ce fameux dilemme... hm.." que tu laisses entendre pour débuter. Tu laisses l'anticipation s'installer et tout en plissant légèrement le nez, tu pointes la boite que toi tu préfères. "Salé, sans aucun doute." ce serait ton choix sans hésitation. À nouveau, il reprend le fil de la discussion; il a cette manière particulière de te mettre à l'aise, malgré le fait qu'il puisse te poser diverses questions. " Non, pas vraiment. Par contre, puisque je n'avais pas personne pour garder mademoiselle Billie, j'ai dû me résoudre à faire mes courses ici, le trajet est plus court." Tes yeux se posent sur Billie qui observe l'homme devant toi, tu te demandes ce qui lui traverse l'esprit à cet instant. " Tu dis bonjour Billie.." Que tu souffles à ta fille, celle-ci vient cacher son visage dans le creux de ton cou. Une petite moue se forme sur ton visage et tu souris aux paroles d'Harry prenant soin de renchérir. "Sage et timide, je suis désolée.. Il lui faut un peu de temps avec les nouveaux visages." Évidemment, tu veux pas lui mettre de pression, ça viendra forcément. Ton attention se pose sur la fille d'Harry qui tire une grimace à son père et tu lâches un petit rire, cette complicité père et fille est charmante. Tu remarques la nostalgie qui traverse le regard de l'homme durant quelques instants. Puis tu t'avances vers sa fille lui tendant la main. "Au fait, moi c'est Fauve et toi.. c'est Astrid c'est ça?" Tu essaies de jouer un peu de ta mémoire, parce que oui malgré que tu ne parles pratiquement pas lors des échanges, tu écoutes ce que les gens ont à partager.

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Tant mieux si la jeune femme allait bien. Il aurait été particulièrement triste du contraire. La douleur il connaît, et ce n’est pas quelque chose dont on arrive à s’accommoder. Enfin à son avis tout du moins. « Ca va bien, très bien. » Pas toujours, pas le soir en tout cas une fois qu’il est seul dans le salon beaucoup trop grand et trop chargé de souvenirs. Leurs souvenirs.

« Oh, je suis flatté ! » Harry a un grand sourire. On se souvenait de lui, oui en même temps, il ne faisait rien pour passer inaperçu et il savait parler à un public, aux adultes comme aux enfants. Ce n’était pas l’exercice le plus simple, pour beaucoup. Lui même parfois faisait quelques flops mais ça ne l’empêchait jamais de prendre plaisir à expliquer sa passion et ses expériences aux autres. Ca faisait même beaucoup de bien. Il aimerait que la jeune femme puisse parler elle aussi. Après tout si elle venait, c’était bien qu’elle en avait besoin non ? Mais comme il y songeait, sans doute était-ce parce que parler devant un grand nombre de personne n’était pas simple, même s’ils étaient plus ou moins tous dans le même cas, parents célibataires.

Le dilemme du pop-corn semble une bien meilleure approche pour commencer et il fallait de toute façon qu’il résolve ce petit soucis. « Ha tu vois papa. Salé c’est meilleur ! » Un rire léger et Harry repose le paquet sucré dans le rayonnage. « Merci. Ca nous évite des heures de débats, vous vous imaginez même pas. » « Bah non elle sait pas. Papa têtu ! » « Astrid !? » Faussement outré, Harry vient lui poser un petit bisou sur son front qui fait sourire la fillette qui semble très très curieuse de la femme qu’ils viennent de croiser et que son papa connaissait.

La fille de Fauve semble timide, ce qui ne manque pas de le toucher. « Oh ne vous en faites pas. Elle est adorable et elle a bien raison de se méfier des hommes. » Il fait un grossier clin d’oeil avant d’avancer un petit peu pour laisser passer une vieille mamie et son caddy. « C’est dommage. Je ne peux pas vous proposer mes services, même si ça aurait été avec grand plaisir. J’ai toutefois la chance d’avoir deux grands enfants qui s’occupent très bien de leur petite sœur quand leur papa ne peut pas l’emmener au travail. » Astrid regarde plutôt la demoiselle que son père et ce dernier s’en amuse.
Puis la grimace, le rire et l’approche de Fauve. Astrid la regarde avec de grands yeux. « Oui, moi c’est Astrid ! Et lui c’est mon papa ! » Elle le pointe du doigt et ce dernier vient lui prendre en bouche comme s’il le mangeait. « On ne pointe pas du doigt demoiselle, je te l’ai déjà dit. » « Oui papa... » avec une moue qui montre qu’elle a compris qu’elle faisait une bêtise mais qu’elle en rigolerait bien quand même.

Se redressant, Harry invite Fauve à poursuivre leurs courses, ils sont là pour ça après tout. « Les enfants… sont des moteurs puissants. » Il se doute qu’elle a pu voir son regard sur sa fille quand il mentionné la mère de celle-ci. « Même au travers la solitude. Ils nous rappellent que le monde peut encore être beau. » Même lorsque l’aube semble noire.
Astrid reporte son attention sur les diverses couleurs des emballages et oubli presque les deux adultes. « Vous… n’avez jamais vraiment parlé de vous là bas. J’espère que votre situation s’arrange et que nous entendre simplement vous allège un peu votre fardeau de vie… Oh attention hein, je ne suis pas là pour vous forcer à dire quoi que se soit ça serait sacrément mal venu de ma part. Mais… j’ai aimé à penser que c’est parce qu’on était peut-être trop nombreux ou quelque chose comme ça. » De nouveau un sourire bienveillant alors qu’il vient attraper un quatre-quart au chocolat pour le plus grand plaisir de sa fille. « C’est pas simple de se lancer mais, en vrai, ça fait du bien. J’avoue que depuis le… départ de sa mère... ce n’est pas facile, pour nous tous, mais je ne peux pas les abandonner. Ils sont jeunes, faut qu’ils avancent. Et c’est mon rôle de le leur permettre le mieux possible. » Astrid choisit ce moment pour regarder Fauve puis son père. « Papa pourquoi tu es triste ? » Ce dernier toussote et lui offre un sourire.  « C’est rien ma puce, une poussière dans l’oeil. » Et lui faire un clin d’oeil. Ca semble la satisfaire et elle repars à sa contemplation de couleurs.



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Elle ne s'attendait pas à le croiser et encore moins dans un supermarché, mais en même temps cela lui fait plaisir de le croiser en dehors du décor du groupe de paroles. À chaque rencontre, il s'est toujours montré sympathique et bienveillant, malgré qu'ils ne s'échangeaient peu de mot; il lui offrait toujours un regard ou encore un sourire chaleureux comme il fait aujourd'hui d'ailleurs. Finalement, le débat sur le sucré-salé est passé et Fauve est amusé par les expressions faciales de la fillette et sa répartie aussi directe. elle espère sincèrement que sa fille aura cela aussi. Il faut dire que Fauve n'a jamais eu la langue dans sa poche étant gamine et adolescente; d'ailleurs elle porte plutôt bien son prénom. Prénom peu commun, mais que sa mère a toujours apprécié fortement. Un sourire vient à se glisser devant l'altercation attendrissante du père et sa fille. Fauve à la sensation qu'elle n'a pas sourit comme ça depuis longtemps; sauf lorsqu'elle se retrouve avec Billie et que la fillette fait quelque chose de spontané, c'est ça la magie avec les enfants. Ces petits êtres toujours dans le moment présent et la légèreté. Harry tente un approche avec sa fille, malheureusement Billie n'est pas réceptive venant à se blottir plus fortement contre sa mère. En effet, Billie fait bien de se méfier des hommes; certains peuvent blesser et en terme de blessures Fauve n'a pas été épargnée. Par contre, elle ne veut pas que cette méfiance que sa fille possède devienne maladive et l'empêche d'aller vers eux; car après tout, il ne faut pas tous mettre les hommes dans le même panier. Certains d'entre eux ont le coeur bon; comme Harry, c'est un excellent exemple. Du moins c'est ce qu'elle dégage. D'ailleurs, il se désole de ne pas pouvoir lui offrir de son aide et aussitôt la belle brune secoue la tête prenant soin de préciser. " Oh non, ça va, on se débrouille pas vrai B.?" Qu'elle laisse glisser à sa fille toujours serrée contre elle; c'est Fauve et Billie contre le monde et le reste n'a pas d'importance. Du moins, c'est comme cela qu'elle voit les choses. Elle sait qu'éventuellement; Billie grandira et posera des questions et Fauve sera prête à y répondre le moment venu en choisissant les bons mots. Doucement, elle décide de s'adresser à la fillette; la tornade Astrid et là encore, ces réactions sont savoureuses et cela fait sourire Fauve. " Enchantée Astrid." Elle garde son air amusé alors que celle-ci affiche une moue après les paroles de son paternel. La fillette est sans l'ombre d'un doute; ultra attachante. ils viennent à continuer leurs courses marchant côte à côte après que le dilemme du popcorn soit réglé. Fauve ne roule pas sur l'or, elle doit se contenter du strict mininum et s'assurer de pouvoir bien nourrir sa fille; ses besoins passeront plus tard, c'est sa fille sa priorité ultime et rien d'autre. Fauve acquiesce doucement aux paroles de l'homme; c'est vrai que les enfants sont un moteur puissant. Fauve se demande parfois si elle serait encore là, si elle n'avait pas eu sa fille. L'arrivée de Billie dans sa vie, bien qu'elle soit inattendu lui a fait réaliser qu'elle voulait sortir de cette vie là, qu'elle devait offrir mieux à son enfant qui dépend et compte sur elle. " Vous avez raison.." qu'elle laisse glisser simplement alors que son regard clair se pose vers l'avant. Finalement, Harry ouvre la brèche et Fauve se mord doucement les lèvres, c'est vrai qu'elle n'est pas très bavarde au sein du groupe de paroles; mais elle y trouve quelque chose et elle se sent moins seule lorsqu'elle entre chez elle à la fin de la séance. " Je suis pas une très grande bavarde..." Qu'elle confesse et un rire à peine perceptible se fait entendre et pourtant il est bien là. " Mais ça me fait du bien d'y assister. De voir qu'on est pas seuls avec nos incertitudes..." Son visage qu'elle tourne légèrement vers son accolyte de course. Une rencontre totalement hasardeuse et qui finalement est plus agréable qu'elle aurait pu le croire. Harry vient à parler de sa femme, elle peut sentir l'homme émotif et elle trouve ça touchant à son tour. "Vous faites du bon boulot, ça se voit.." Qu'elle se risque à dire, malgré le peu qu'elle a pu constaté; cela se sent et c'est indéniable qu'il aime sa fille et l'ensemble de ses enfants d'ailleurs.

@HARRY NDIKUMANA [hj; mille pardons pour le délai de réponse  ]
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Harry la trouve discrète, un peu trop, ou est-ce lui qui est juste trop bavard et envahissant ? Toujours est-il qu’elle le touche, cette maman célibataire. La petite aussi, qui est adorable dans sa timidité et son besoin de rester contre sa maman. Il n’ose imaginer ce qu’elles ont traversé. Peut-être un jour la jeune femme se confiera-t-elle, au groupe ou à lui.

De son côté, si ses enfants étaient son meilleur moteur pour continuer de vivre, il y avait aussi son métier, ses amis, ses connaissances et tout ce monde qui pouvait, de près ou de loin, graviter autour de lui. Sa discrétion, elle lui confirme d’ailleurs et son rire, aussi léger soit-il, est perçu par Harry. Ha, ça fait du bien, réellement. Voir sourire les autres était plaisant et lui évitait surtout de retomber dans ses sombres moments, seul face à son propre désespoir. « Content que ça vous aide malgré tout. » Le groupe de parole.

Puis il en vient à parler de sa défunte femme. Maudite maladie. Maudite vie. Et pourtant, il ne regrettait absolument rien des moments qu’ils avaient passé ensemble. Quant à l’encouragement, ha, il lui fait chaud au coeur et lui fait tourner timidement le visage à l’opposé de là où se tenait Fauve. « C’est… gentil. Merci. Vous aussi... ça se sent. » touchant, c’était le mot exact.

Alors qu’ils continuent à faire leurs courses, à un moment, Astrid tire sur la manche du sweat de son père pour un bonbon. « Ma chérie, non. Tu sais bien que c’est très mauvais pour tes dents et papa t’en a déjà acheté aux autres courses. Qu’est-ce qu’on a dit ? » « Que je peux en avoir que une fois sur deux ? » « C’est ça ma puce. Et puis, je t’ai pris ton gâteau, tu vois. Je ne peux pas tout acheter. » Elle fait une petite moue mais ne fait aucun caprice. Harry se trouve un peu peiné de devoir la restreindre comme ça, mais s’il la laissait faire, elle ne mangerait que des sucreries. Son frère et sa sœur la gâtaient suffisamment comme ça. Il vient lui caresser les cheveux et finalement elle demande un gros câlin, qu’il lui accorde jusqu’à la fin des courses.

Quand ils sortent du magasin, Harry ayant insisté pour qu’ils restent ensemble jusqu’à la fin de leurs courses respectives, ce dernier propose : « Est-ce que je peux vous reconduire chez vous avec vos courses ? Et, si vous n’avez rien qui craint de rester un peu dans un coffre de voiture, avant, vous proposer de vous inviter aller boire quelque chose et pour nos deux demoiselles de manger un morceau ? » Et là, Astrid qui a bien évidemment tout bien enregistré sautille sur place : « Oh madame Fauve dit oui dit oui dit oui s’il te plaît !!! » avec des grands yeux dignes du Chat Potté.
Le père hausse les épaules. Il avait bien sûr anticipé la réaction de sa fille et son sourire le laisse comprendre. « C’est moi qui offre. » Préfère-t-il préciser pour qu’elle ne se sente pas mal, même s’il avait annoncé l’inviter.

La fillette tire gentiment sur le vêtement de Fauve, pour insister à sa manière et Harry la laisse faire bien volontiers. Il n'a pas peur de la laisser s’approcher de la jeune femme. Après tout, elle tenait à sa fille comme à la prunelle de ses yeux alors il savait que la sienne n’avait rien à craindre d’elle. « Je crois que c’est à ma fille que ça ferait le plus plaisir de vous avoir encore avec nous. » « Bah oui papa. Moi je rencontre jamais tes copines. Et Madame Fauve, elle est méga belle ! Et en plus, elle sent super bon, comme une maman. » Un sourire à son père et Astrid regarde de nouveau Fauve. « Dis… Tu l’aimes grand comment mon papa ? » Cette innocence fait rire à plein poumons l’entraîneur sportif qui les amène à marcher tout doucement sur le parking vers sa voiture, l’air de rien.



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Finalement cette interaction inattendue dans cette épicerie de quartier était surprenante et à la fois agréable. Fauve réalise qu'elle en a appris plus durant ce moment que durant les rencontres de groupe. Toutefois, Harry est l'un de ceux qui prend la parole régulièrement et sans tabou pour exprimer sa peine et sa douleur. Sans nécessairement avoir connue sa femme de son vivant, Fauve elle a la sensation de la connaître puisqu'il parle d'elle, oui avec de l'émotion; mais tellement d'amour que c'est pognant, marquant et que ça va direct au coeur aussi. Ils continuent de faire leurs courses tout en bavardant et la belle brune ne manque pas de souligner qu'il est un bon père; que malgré le fait qu'elle le connaisse que très peu, cela se ressent. Il lui retourne le compliment, mots que Fauve a de la difficulté à recevoir, parce que pour elle; son rôle de mère est la chose la plus précieuse, elle le fait avec passion, avec tout l'amour qu'elle peut lui offrir, elle est loin de se considérer comme une mère parfaite loin de là. De toute façon, aucun parent n'est parfait. Les interactions entre Harry et sa fille font sourire Fauve, qui trouve la gamine extrêmement vive d'esprit et futée; malgré son jeune âge, elle a déjà du mordant, tout en demeurant polie.

Bientôt, ils viennent à sortir de l'épicerie et Harry reprend la parole. « Est-ce que je peux vous reconduire chez vous avec vos courses ? Et, si vous n’avez rien qui craint de rester un peu dans un coffre de voiture, avant, vous proposer de vous inviter aller boire quelque chose et pour nos deux demoiselles de manger un morceau ? » Elle ne s'attendait pas à une telle proposition de sa part, elle s'apprêta à ouvrir la bouche, fort probablement pour décliner l'offre comme à son habitude, mais la réaction de la fillette la pris au dépourvue. Comment pouvait elle refuser devant une bouille aussi charmante que cela?  « Oh madame Fauve dit oui dit oui dit oui s’il te plaît !!! » La belle brune vint à plisser légèrement le nez, puis elle riva son regard et toute son attention sur l'enfant alors que celle-ci vint à tirer doucement sur sa manche de chandail. " D'accord, j'accepte, mais à une condition..."

Elle s'amusa à laisser planer quelques secondes de silence avant de rajouter. " À partir de maintenant, tu m'appelles seulement Fauve d'accord, plus de madame." Elle lui fit un clin d'oeil complice ce petit sourire se forgeant sur ses lèvres. Puis elle ramena son attention sur le paternel qui précisa qu'il leur offrait la sortie. " Si ça ne te dérange pas, j'aimerais mieux payer nos choses.." Qu'elle précisa d'une voix douce, elle préférait s'occuper de sa propre facture, elle espérait qu'il ne soit pas offusqué, mais elle a toujours fonctionné de cette façon. Elle n'a jamais eu réellement d'hommes pour lui porter ce type d'attention et elle avait toujours été indépendante financièrement peut importe la dépense. Les compliments de l'enfant à son père lui fit chaud au coeur; des mots d'enfants c'est toujours tellement touchant. Elle sentait bon comme une maman. Des mots qu'elle garderait longtemps dans son esprit, lorsqu'elle aurait des moments de doutes; elle allait forcément repenser à cet instant, des mots prononcés tellement naïvement par cet enfant, mais qui marque longtemps. À nouveau, les grands yeux de l'enfant se posent sur elle et la question qui tombe. La question surprenante, qu'elle n'attendait pas du tout d'ailleurs. Elle l'aimait comment grand son papa. Elle jeta un regard vers Harry qui se mis à marcher doucement sur le parking. " Et toi,  tu l'aimes comment grand ton papa, dis-moi?" Évidemment, elle lui retournait la question, et elle se doutait que la petite n'allait certainement pas oublié que c'était sa question, mais elle se disait qu'elle aurait peut-être la chance de s'en sauver aussi. Billie toujours dans les bras de sa mère avait les yeux rivés sur la fillette marchant à leurs côtés, la gêne semblait vouloir se dissiper et elle était intéressée par ce qui se passait.


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Astrid a toute son attention dès lors que la jolie jeune femme lui adresse quelques mots. Clignant des yeux, suspendu à ce qu’elle va dire, l’enfant fait un rond avec sa bouche tout en réfléchissant. Mais pas trop longtemps non plus. « C’est vrai je peux ? » Elle regarde son père et la belle inconnue. « Trop chouette ! » C’était quand même rudement plus facile de dire juste le prénom de quelqu’un.

Quant à Harry, devant tant de complicité et de spontanéité, il ne pouvait qu’abdiquer. A croire que les femmes, et ce quelque soit leurs âges, avaient toujours l’ascendant sur lui. Quant à sa proposition et la volonté de Fauve de payer, il peut comprendre et dans le même temps il y tient aussi. D’ailleurs, était-ce par la remarque d’Astrid, par le fait qu’il l’ai invité, en tout cas, la barrière du langage saute. Au fond de son coeur de papa, ça lui fait plaisir, plus qu’il ne voudra bien l’avouer. « J’insiste, vraiment. Et si tu tiens à ne pas avoir de dette, ce que je peux comprendre… ne tiens qu’à toi de nous inviter la prochaine fois. » Une façon de pousser les choses en douceur pour se revoir. Astrid semble ravi à cette idée de pouvoir revoir encore cette maman.
C’est sans doute pour ça qu’elle lui demande à quel point elle apprécie son papa. L’absence de réponse la fait bouder le temps d’un battement de cils. « Je l’aime grand comme ça ! » En étirant ses petits bras le plus possible et en se tenant devant les deux adultes. Harry affiche un sourire touché et vient attraper sa fille dans ses bras pour la porter un instant. « Mais tu m’as pas dis toi... » Renchéri quelques secondes plus tard Astrid en regardant la brune. « Fauve. » Tout sourire, heureuse de ne pas avoir à ajouter de madame.

Ils arrivent à la voiture de l’entraîneur qui ouvre promptement son coffre pour ranger les courses de tout le monde. « Tu as un café que tu aime mieux qu’un autre ? » Il aurait aussi pu l’inviter chez lui et lui offrir quelque chose maison, mais il ne se sentait pas d’attaque pour préparer quoi que ce soit sans avoir les mains qui tremblent. Les émotions sont encore là. Elles sont tenaces et traîtresses souvent. « Papa ? » « Oui ma chérie ? » « Tu l’aimes grand comment Fauve ? »
Une toux. Harry manque de s’étouffer avant de rire un peu gêné et d’ébouriffer les cheveux de sa fille d’une main. « Comme si c’était ma fille. » Admet-il en plongeant son regard dans celui de son enfant qui semble ne rien comprendre. « Comme si c’était ta grande sœur. » « Mais… c’est pas toi son papa. » « Non. Mais ce n’est pas ça qui compte. C’est ici le plus important. » Il pose son index sur le coeur de sa fille qui louche un peu pour le regarder. « Tu comprendras en grandissant. » « C’est nul… je veux être grande tout de suite et comprendre. » Elle boude, mais pas longtemps parce qu’un papillon passe entre eux et attire toute son attention.

Harry secoue lentement sa tête et jette un petit regard à Fauve. « Hum… J’ai l’âge d’être ton père… et c’est plus fort que moi. J’espère que ça te dérange pas. » Il lui ouvre la portière, pour elle et sa fille si jeune. D’ailleurs, le sportif s’étonne qu’Astrid n’ai pas cherché à discuter plus que ça avec la fille de Fauve. « Je ne veux pas m’imposer ou quoi que ce soit. C’est vrai qu’on ne se connaît pas plus que ça mais… y’a des choses qui ne s’explique pas et… c’est le sentiment que j’ai eu quand je t’ai vue pour la première fois au groupe. » Installant Astrid à l’arrière, cette dernière chantonne un air de Disney : Moana – How far I’ll go. Elle ne fait que fredonner mais c’est parfaitement reconnaissable. C’est d’ailleurs la chanson que crachotera le poste audio de la voiture quand il démarrera. Un CD spécial pour Astrid que lui avait gentiment fait son adorable fils.



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