Tw : drogue, mort
Le crime lui va si bien.
C’est dans ses gênes.
Sa famille en fait partie depuis plusieurs génération, sans honte aucune au contraire. Ils en sont fier et ont rendu l’enfant fier d’en faire partie. C’est sa norme.
Il a été désiré et aimé, Sirius. Une belle étoile, conçu un soir où elle brillait particulièrement fort dans le ciel. Il est loin d’être enfant unique, mais de ces deux là, c’est bien le seul. Sa mère avec son métier a eu plusieurs déboires et il ne compte plus son nombre de frères et sœurs. Ca n’a pas d’importance à ses yeux. Ils ne sont pas importants. Il est unique en son genre même s'il ne les déteste pas. Pas encore.
Sirius apprend de son père le marché de la drogue très tôt, beaucoup trop tôt. Il n’y mettra pas les doigts, il ne tentera jamais, mais il apprendra à en reconnaître la qualité, la provenance, la coupe. Et s'il s'y intéressait, curieux qu'il pouvait être, Sirius avait déjà d'autres idées en tête et se souvenait que son paternel parlait d'un oncle en Floride.
New-York l'avait vue naître.
Miami le verrait grandir.
Whitebridge le verra s'épanouir.
Il a suivit une formation militaire auprès de son oncle en "vacances". Son père avait confiance, tant mieux. Il aura appris auprès des gangs locaux, appris à devenir "cuisinier", appris à tuer de sang froid pour se protéger et protéger les autres. Ca lui plaisait un peu trop.
Si les premiers morts ne l’ont pas traumatisé, il garde un souvenir de l’un d’eux malgré lui. Il avait du le tuer pour s’assurer un silence parfait. Mais il avait noué de l’affection pour celui-ci. Un frère de coeur, un ami cher. Un ami qui travaillait trop près avec la police de Miami. Ca ne pouvait pas le faire, pas vue son attachement à la justice. Une dernière bonne soirée, un couteau qui lui aura servit à se débarrasser de l’éventuel gêne et de se blesser aussi pour se couvrir en faisant bien attention à l’angle, la profondeur. Ca faisait un mal de chien, il s’en souvient, tant la douleur physique que moral mais il ne regrette pas. Pour ses ambitions il serait prêt à faire bien pire.
Le maniement de l'arme à feu il le doit à son oncle et sa formation de PSB (Private Bodyguard Service).
Son passif il se l‘ai fabrique. Sa réputation aussi. Il n'est pas mauvais comme chauffeur, au contraire, et surtout terriblement discret. Il est bon sur son coupage. Du moins ici, en Floride. Mais il est temps de quitter le cocon familial qui l'étouffe.
Il expose son ambition d’aller à Whitebridge et il est félicité, sinon poussé et appuyé de recommandation pour entrer dans l’un des gangs.
Il est jeune - 25 ans - quand il entre en contact avec le gang local par divers moyens. Il y rentrera en bas de l'échelle et trimera pendant des années tout en laissant entendre quelques talents de sa petite expérience en Floride. Il a 34 ans quand il se manifeste pour ne plus être un simple scientifique auprès du capo en présence.
Il en a 30 lorsqu'il commence à avoir le respect de certains de ses pairs après avoir fait plusieurs fois ses preuves en ne décevant jamais.
Il en a 37 lorsqu'il commence à convoiter la place du chef de la drogue car il le trouve trop mou et beaucoup trop laxiste.
Il en a 43 lorsqu’il peut enfin prendre sa place parce qu’il a été « destitué » avec les « remerciements » du gang.
Ca ne lui fait pas peur parce qu’il vise encore plus haut. Sa soif de grandeur ne s’est pas tarie. Un jour il compte bien devenir plus que le chef de la branche drogue d’un gang local. D’ailleurs il a souvent laissé entendre qu’il aimerait que The Hive s’étende au-delà de Whitebridge et Red Hawk.